tag:blogger.com,1999:blog-90350157245534213572024-03-18T22:06:54.333+01:00Pax AquitaniaBlog d'actualité et d'analyse stratégiqueThomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.comBlogger869125tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-86208816762838213692024-03-13T10:22:00.004+01:002024-03-18T16:04:35.375+01:00Les SAF : potentiel et limites d'une solution clé pour la décarbonation de l'aviation<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiTKozasAaBQaqjnJ038mN80Ct8Xqj4DfHYnYOt66b42TNSJTVzOaD612zjb23jNLmxbuHFa_I5ksm9RD0jkKAGZveZdit2WiokJnZDxGIFf1M2fHiqXCmilAtqTjb1wBkG2PNch9aA0mCypcZgpvnpqzU4orQqdAZT3SAVL9zDnR652aoW3pgvn9WL" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="1080" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiTKozasAaBQaqjnJ038mN80Ct8Xqj4DfHYnYOt66b42TNSJTVzOaD612zjb23jNLmxbuHFa_I5ksm9RD0jkKAGZveZdit2WiokJnZDxGIFf1M2fHiqXCmilAtqTjb1wBkG2PNch9aA0mCypcZgpvnpqzU4orQqdAZT3SAVL9zDnR652aoW3pgvn9WL=w640-h640" width="640" /></a></div><br /><br /><p></p><p><b>Les SAF : potentiel et limites d'une solution clé pour la décarbonation de l'aviation</b></p><p><strike style="font-style: italic;">21 mars 2024 - 18h</strike> SEPTEMBRE 2024</p><p><i>Faculté de droit et science politique • Bordeaux</i></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"></p><blockquote><p style="text-align: justify;">Conférence présentée par Nicolas JEULAND, expert émérite « impact environnemental de l’aviation et Carburants futurs », Safran, correspondant AAE.</p><p style="text-align: justify;">L’industrie aéronautique s’est engagée à la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour cela, l’industrie aéronautique travaille sur 3 leviers principaux : l’amélioration constante de l’efficacité énergétique de la flotte, notamment par le développement d’aéronefs ultra-efficaces, l’optimisation des opérations (en vol, mais aussi en sol) et la substitution des carburants fossiles par des solutions bas carbone. Dans cette dernière catégorie, les SAF (Sustainable Aviation Fuels) ou CAD (Carburants d’Aviation Durables) ont un rôle crucial à jouer car ils permettent une décarbonation immédiate des flottes existantes et futures. Cette conférence vise à faire le point sur ces carburants (types, ressources utilisées, procédés de production). Le développement sera notamment discuté, en mettant en lumière le potentiel de ces filières, mais aussi leurs limites (disponibilité de la ressource, coût). Les mécanismes de soutien aux développements de ces filières seront enfin discutés.</p></blockquote><p style="text-align: justify;"></p><p><br /></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-14168244588822067392024-03-01T16:57:00.001+01:002024-03-01T17:01:54.189+01:00A Mérignac, le droniste Aerix Systems lève 1,6 million d'euros <div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhjgfPtraAmkJTSWcaWqK0gEIKHCa-hSPkgPETzmdP8HtzarhBMOmfT6MwgB9RIuzGcN1lDRgTXJmqHrt80dqY2euuz5tpbKbQFG63BRQoV38a7lDdWoIvOkXPK2RVBrjpbpShMKqPMF8a6rpPVUddySuzBN3K1r-_Qr5yh4lc1ZOplWU5utbvU6JXU" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhjgfPtraAmkJTSWcaWqK0gEIKHCa-hSPkgPETzmdP8HtzarhBMOmfT6MwgB9RIuzGcN1lDRgTXJmqHrt80dqY2euuz5tpbKbQFG63BRQoV38a7lDdWoIvOkXPK2RVBrjpbpShMKqPMF8a6rpPVUddySuzBN3K1r-_Qr5yh4lc1ZOplWU5utbvU6JXU=w640-h360" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><b>La start up Aerix Systems, implantée à Mérignac au sein du "Cockpit" de l'incubateur Bordeaux Technowest, vient de finaliser une première levée de fonds de 1,6 million d'euros. La petite équipe avance ainsi dans son ambition de développer un système révolutionnaire pour la propulsion des drones. <br /></b><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i>Images: Aerix Systems</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On avait pu les voir en 2023 au SOFINS (salon des forces spéciales), au Bourget ou encore au salon UAV Show (salon des drones à Bordeaux), <u>Aerix Systems</u>, qui développe son innovant système de propulsion de drones à Mérignac depuis deux ans et demi, lève son premier million d'euros.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">1,6 M€, pour être exact, rassemblés grâce au soutien conjoint de fonds d’amorçage et de business Angels du secteur comprenant: BACS-Innov (fonds regroupant des associés des communautés Centraliennes/Supélec), Techno’Start (fonds de la Technopole Bordeaux Technowest), Défense Angels (spécialisé dans le financement des entreprises innovantes des secteurs stratégiques et de souveraineté nationale), INSEAD Angels (réseau des alumni de l’INSEAD), et BADGE (Business Angels Des Grandes Ecoles). </div><div style="text-align: justify;">L’entrée de ces investisseurs au capital de la société est complétée par les financements de la Région Nouvelle-Aquitaine, de BPI France, de partenaires bancaires (BNP et CIC SudOuest), ainsi que de Starburst France (accélérateur Aéronautique, Spatial et Défense).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Propulsion multidirectionnelle & hyper-manoeuvrabilité des drones</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'innovation d'Aerix est la suivante: une nouvelle propulsion, inspirée d’un gyroscope, dite omnidirectionnelle, permettant de décupler les performances des drones avec des caractéristiques de vol spécifiques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Selon ses concepteurs, la plateforme omnidirectionnelle facilite le contrôle et l’intervention de part sa grande résistance aux intempéries tout en réalisant des mesures de contact de précision via sa stabilité et manœuvrabilité à 360°. La plateforme induit de nouveaux moyens d’observations et de mesures (coque de bateau, aile d’avion ou bâtiments) par l’utilisation d’une technologie passive et active insensible aux prises d’air et effets de bord.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il est donc ainsi permis d’accroitre les méthodes d’intervention civile et/ou militaire par l’optimisation des déplacements en fonction des caractéristiques environnementales (par exemple, le mauvais temps qui limite aujourd'hui grandement le vol des drones), de terrains et de missions.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si les applications possibles sont bien duales, il n'est pas passé inaperçu à l'entreprise que <i>"depuis les premières analyses, le durcissement du contexte international et les besoins croissants de surveillance des infrastructures n’ont fait que renforcer cette conviction."</i></div><div style="text-align: justify;">Et sur ce point précis de l'usage militaire, sont avancés des atouts -et superlatifs- comme l'ultra-rapidité, l'ultra-manœuvrablibiltié, le caractère inarrêtable et indétectable, ainsi qu'une précision "décimétrique".</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec cette levée de fonds, l'objectif de la société est maintenant de passer d’un démonstrateur technologique à un démonstrateur client permettant de mener des essais et expérimentations avec les bêta-testeurs sur de nombreux cas d’usages industriels et de sécurité. </div><div style="text-align: justify;">12 personnes travaillent aujourd'hui sur le démonstrateur au sein des murs du Cockpit (le nouveau QQ de Bordeaux Technowest à Mérignac), avec l'appui de partenaires industriels. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La start-up indique que sa feuille de route intègre désormais deux échéances majeures : Eurosatory 2024 et le Salon du Bourget 2025. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/gzXHVyuW-d4?si=AHWZVtnwCnl3cwqU" width="480"></iframe></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-4698093661517430472024-02-28T15:58:00.001+01:002024-02-28T15:59:26.825+01:00Etienne Lacroix Group acquiert le droniste bordelais Milton<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhrcMJZPHim55fy8P_cwfWIQV3UWewLVGco_FiqPgkc-CHGc2KlYFc_jCqbr4xaQhzcTEuheJxQFTwMERS4eziy9WdrEbU09td8iyM7A6Aw7vJes8Lwxu0Uhh1uxwShWjNSzyFZAjd37JfGIAKYpZx1py-97fTu2r2XRNlpQ6sPkIS9gebBceGka9SQ" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="467" data-original-width="992" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhrcMJZPHim55fy8P_cwfWIQV3UWewLVGco_FiqPgkc-CHGc2KlYFc_jCqbr4xaQhzcTEuheJxQFTwMERS4eziy9WdrEbU09td8iyM7A6Aw7vJes8Lwxu0Uhh1uxwShWjNSzyFZAjd37JfGIAKYpZx1py-97fTu2r2XRNlpQ6sPkIS9gebBceGka9SQ=w640-h302" width="640" /></a></div><p></p><div style="text-align: justify;"><b>Etienne Lacroix, spécialiste des systèmes pyrotechniques, notamment pour la défense, a procédé au rachat du droniste Milton, créé à Mérignac en 2017. Il s'agit d'une belle opération stratégique, pour la PME comme pour l'acquéreur. </b></div><p></p><p><i>Ci-dessus: un drone VTOL de Milton - source: Milton</i></p><p><i><br /></i></p><p style="text-align: justify;">Le <u>groupe Etienne Lacroix</u> ne fait pas partie des entreprises les plus connues de la BITD, mais elle n'en est pas moins une des plus importantes, fournissant par exemple les systèmes de leurrage des véhicules militaires français (et internationaux, dont quelques prestigieux clients). Nous parlons ici de leurres, mais aussi de fumigènes. </p><p style="text-align: justify;">Lacroix, dont le chiffre d'affaires progresse (150M€ en 2023), procède donc au rachat du droniste <u>Milton</u>, installée à Mérignac depuis sa création par un ancien membre des forces spéciales en 2017 (3M€ de CA en 2023) au sein de l'incubateur Bordeaux Technowest. </p><p style="text-align: justify;">Ce rachat, qui vise à diversifier les activités du groupe, permettra à Lacroix de pouvoir intégrer des solutions pyrotechniques sur des plateformes aux capacités importantes, certaines éprouvées (par le COS), et d'autres en développement (dans le cadre du soutien à l'Ukraine). </p><p style="text-align: justify;">Les activités possibles ne concernent pas que la défense, puisqu'il y a également dans le portefeuille du groupe le domaine du spectacle, et de la sécurité, avec par exemple, les déclenchements d'avalanche. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-79641994339748427552024-02-23T23:43:00.002+01:002024-02-23T23:45:30.512+01:00La Croatie a officiellement reçu ses 6 premiers Rafale <div style="text-align: justify;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfDMIUGnTr8Is35c4pdrhqQVCjTbGQff1laDSesA09CgZ1IiuDh7pP5OGZJW4vs-FwapxyImNEltyuuxtlU94o0aJ3NgUDxKhIdrAL3Dr7cdOvPUYlpVWEqe2vFa8dKnle-zq9M28qThdb70Er0xNMlA15Wz9RH8E0_0mo7U-uXJkH85qUB5-_KWnV" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="418" data-original-width="740" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfDMIUGnTr8Is35c4pdrhqQVCjTbGQff1laDSesA09CgZ1IiuDh7pP5OGZJW4vs-FwapxyImNEltyuuxtlU94o0aJ3NgUDxKhIdrAL3Dr7cdOvPUYlpVWEqe2vFa8dKnle-zq9M28qThdb70Er0xNMlA15Wz9RH8E0_0mo7U-uXJkH85qUB5-_KWnV=w640-h362" width="640" /></a></div><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>La Croatie a officiellement reçu ses six premiers Rafale ce 23 février, apprend on via le ministère croate de la Défense. </b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><i>Image: les premiers Rafale arborant la livrée croate - source Mindef Croatie. </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un bref mot tardif ce vendredi pour signaler qu'un nouveau pays est désormais possesseur officiel de l'avion de combat Dassault Rafale. <a href="La Croatie prend possession de son premier Rafale à Mont-de-Marsan" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Je l'annonçais d'ailleurs pour le printemps</b></span></a>, mais c'est bien ce 23 février que les forces aériennes croates ont reçu le premier lot de six Rafale des mains de l'armée de l'Air et de l'Espace française.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette livraison arrive quasiment cinq mois après que les pilotes croates ont eu accès à l'appareil sur la base 118 de Mont-de-Marsan. Nous étions alors au tout début du mois d'octobre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un second lot similaire sera livré à l'hiver 2025, pour un total donc, de 12 appareils. Le retrait de ces Rafale des forces françaises sera compensé par l'arrivée d'avions neufs. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-39836345116975336392024-02-19T18:19:00.001+01:002024-02-19T18:19:48.940+01:00Déploiement exceptionnel à Mont de Marsan pour la 30ème escadre <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjrhVtiyFUXU1QFdKYThmpCIbWu1KC0U3POmrbn8zu6PqaPGeZ9IZ3nXsYNp9KlvGsx-c8NGEZkjoVXEftE2qgnx9XkSTv-H9MoPMZnAG3--dy5vYL_sCDp1NwDhnu8H6pJ5BkZ8VfunchySSHyW6RA40paKEx41l9xgA_PWglv_kFxxr32adKNkWPt" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="760" data-original-width="1281" height="380" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjrhVtiyFUXU1QFdKYThmpCIbWu1KC0U3POmrbn8zu6PqaPGeZ9IZ3nXsYNp9KlvGsx-c8NGEZkjoVXEftE2qgnx9XkSTv-H9MoPMZnAG3--dy5vYL_sCDp1NwDhnu8H6pJ5BkZ8VfunchySSHyW6RA40paKEx41l9xgA_PWglv_kFxxr32adKNkWPt=w640-h380" width="640" /></a></div> <br /><div style="text-align: justify;"><b>Cet hiver se déroule sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan l'exercice SAPHIR, qui doit permettre de préparer les forces aériennes de la 30ème escadre de chasse à un déploiement d'ampleur, en préparant tous les rouages de la logistique, du hangar jusqu'au pilote, sans oublier l'industriel. </b></div><p></p><p><i>Images: armée de l'Air et de l'Espace</i></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour la première fois, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan accueille en février 2024 la troisième édition -après 2022 & 2023- de l’exercice SAPHIR (Séquence d’Activité et de Production de Haute Intensité et de Régénération).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">SAPHIR est un exercice de l’armée de l’Air et de l’Espace conduit par la Brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC). Il mobilise l’ensemble des forces de soutien technique et logistique (mécaniciens, logisticiens, industriels), dont l’objectif est d’accroître la disponibilité des aéronefs, permettant d’optimiser l’entraînement des équipages de Rafale de la 30e escadre de chasse, basée à Mont-de-Marsan. Les précédents exercices SAPHIR avaient été réalisés à Nancy, puis Luxeuil. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L’exercice se déroule en trois phases, précise le ministère des Armées : la planification qui a débuté début janvier, la montée en puissance et génération de potentiel qui est actuellement en cours, puis la phase de conduite dite « Livex », qui se déroulait du lundi 12 au vendredi 16 février.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg93XOfXCVSsEKe0yvFdYPy3JutlDGcx8llPG0eCAGJMwRwAKka3BjqOFy4gH5_OiI9tE52YXSVb4R_Iqb-cpWiwaLUwFFfRjkifLq0iwbVmqyRxylnjjaiCp9IPwqj81Y_rAZvHDhDNlRY9yGmKk56nTI9518ry0aqskdTko61lbxSLgmg3bXvbeWY" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1349" data-original-width="2025" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg93XOfXCVSsEKe0yvFdYPy3JutlDGcx8llPG0eCAGJMwRwAKka3BjqOFy4gH5_OiI9tE52YXSVb4R_Iqb-cpWiwaLUwFFfRjkifLq0iwbVmqyRxylnjjaiCp9IPwqj81Y_rAZvHDhDNlRY9yGmKk56nTI9518ry0aqskdTko61lbxSLgmg3bXvbeWY=w640-h426" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme vous l'aurez compris, l’ensemble de la chaîne technique y concentre ses efforts avec un but commun : <i>"optimiser les performances de la chaîne de production, la disponibilité des avions, et augmenter le volume d’activité de la 30e escadre"</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'exercice semble s'être parfaitement déroulé si l'on en croît les quelques retours communiqués ces dernières heures. Il aura de plus permis à la 30ème escadre de <b>réaliser 180 sorties</b>, et de fournir de superbes images d'un déploiement simultané (avec formation de vol en chevron) de 21 Rafale ! …même si seulement 18 apparaissent sur la photo, "pour des raisons de symétrie" nous précise l'institution. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>La réalisation d'un tel exercice n'est évidemment pas sans lien avec le contexte international, toute démonstration de puissance étant désormais scrutée par nos "compétiteurs". On se remémorera que la France n'était pas vraiment coutumière de ce type de </b><i style="font-weight: bold;">show of force</i><span style="font-weight: bold;">, avant de se replonger dans la pratique avec le remarquable et remarqué <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Zu_o2ouCdXo&ab_channel=VogueFrance" target="_blank"><span style="color: #990000;">cinquantenaire des Forces Aériennes Stratégiques en 2019</span></a>. </span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><blockquote class="twitter-tweet" data-media-max-width="560"><p dir="ltr" lang="fr"></p><div style="text-align: center;">✈️ Clap de fin pour l’exercice de haute intensité <a href="https://twitter.com/hashtag/Saphir?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Saphir</a>, conduit cette semaine sur la base aérienne 118 !</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">L'engagement des forces du soutien opérationnel et industriel a permis à l'AAE de conduire plus de 180 sorties au profit de l’entraînement de la 30e escadre de chasse. <a href="https://t.co/WzSFlpoplu">pic.twitter.com/WzSFlpoplu</a></div><p></p><div style="text-align: center;">— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) <a href="https://twitter.com/Armee_de_lair/status/1758919853220470940?ref_src=twsrc%5Etfw">February 17, 2024</a></div></blockquote><p style="text-align: center;"> </p> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-64875264540550005712024-01-31T15:32:00.005+01:002024-01-31T15:34:59.818+01:00Des équipages ukrainiens vont être formés à Cazaux sur F-16<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjtEYz3VWdhnGclF5voSspy72J9gJ-9xXNLOp4EMzIaBeeNH7yiiLACr1vfv1j8NN8QqblFrgV9rNEUqMwwIWxQInCxeUUy5TdlKa8Cq5iOl6TVV3hg-ddox1bd3JKOOM71iPDPw49w1a_5T-M6P5cK7pphpHefcLtEXPPl3VqYMy12JtX2lkLnD2ST" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="1707" data-original-width="2560" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjtEYz3VWdhnGclF5voSspy72J9gJ-9xXNLOp4EMzIaBeeNH7yiiLACr1vfv1j8NN8QqblFrgV9rNEUqMwwIWxQInCxeUUy5TdlKa8Cq5iOl6TVV3hg-ddox1bd3JKOOM71iPDPw49w1a_5T-M6P5cK7pphpHefcLtEXPPl3VqYMy12JtX2lkLnD2ST=w640-h426" width="640" /></a><br /></p><div style="text-align: justify;"><b>Dès le mois de février, des équipages ukrainiens devraient venir se former sur la base de Cazaux en Gironde, dans le cadre de l'offre de formation offerte par la France. Il semble toutefois qu'une bonne partie de la formation, qui concerne des appareils F-16 dont ne dispose pas la France, sera mise en œuvre par des privés. </b></div><p></p><p style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: un F-16 de Top Aces, portant toujours sa livrée d'origine israélienne - photo Top Aces. </i></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Le renforcement des capacités ukrainiennes en matière de puissance aérienne fait l'objet de débats depuis plus d'un an maintenant, alors que la guerre d'invasion menée par la Russie, elle, s'apprête à entrer dans 3ème année.</p><p style="text-align: justify;">Déjà, l'an passé, il y avait eu plusieurs imbroglios (le moins que l'on puisse dire) sur le rôle de la France dans ce renforcement. Pilotes entrainés à Mont-de-Marsan sur Mirage ? Il s'agissait en réalité de stages de survie pour personnels éjectés. Mirage 2000 transférés à l'Ukraine ? Rien ne concret à ce jour. </p><p style="text-align: justify;">Finalement, la question aura été tranchée dans ses grandes largeurs avec l'accord de plusieurs pays européens pour la fourniture de chasseurs F-16 d'occasion, un appareil qui malgré son ancienneté, fera passer un important gap capacitaire aux forces aériennes ukrainiennes. La France, de son côté, fournit des munitions de précisions, dont les fameux missiles de croisières SCALP, ou encore la bombe AASM.</p><p style="text-align: justify;">On apprend cependant <a href="https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/01/24/des-pilotes-ukrainiens-formes-sur-alphajet-a-cazaux-24387.html" target="_blank"><b><span style="color: #990000;">via Ouest France et le toujours bien informé Phillipe Chapleau</span></b></a> que la France va également jouer un rôle majeur en accueillant une partie de la formation des pilotes ukrainiens sur F-16. </p><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;"><i><u>Sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/03/a-cazaux-fin-de-la-formation-des.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">A Cazaux, fin de la formation des pilotes de chasse sur Alpha Jet</span></a></u></i></h3><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Il est en effet question <b>d'une formation sur la base aérienne 120 de Cazaux </b>(un des centres importants de la formation à la chasse en France)<b>, à compter du mois de février, pour 25 personnels </b>(chiffre cité dans l'article), avec mise à contribution des AlphaJet de l'armée de l'Air et de l'Espace, et surtout d'entreprises spécialisées. On évoque ici notamment les Canadiens de <b>Top Aces, qui délivrent des formations sur d'ex F-16 israéliens</b> (et c'est d'ailleurs le mindef canadien qui lâche l'information sur leur contribution à l'effort de formation français), et la française SDTS. </p><p style="text-align: justify;">Plus de précisions sur l'article source ! Et nul doute que l'on devrait en apprendre d'avantage dans les semaines qui viennent, même si l'affaire restera probablement discrète, pour les raisons que vous devinez. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-26771952994223634642024-01-19T14:10:00.008+01:002024-01-19T21:18:42.143+01:00Sylphaero récompensée au Forum économique mondial de Davos <p style="text-align: justify;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiRdiRLSWOvaAWOgY8aSim6dd_0Pp-4TMV0VygNiT6KIZvmXP5-nwNBnExHs2xjgV7SClQeDNRZEez6Mhz82Qk9zVGkH1Qps2rQ8jK5IFJJYgbtaapXMHGlgQVwP0bvM_qdsGJRug9g21y9Osq7xIz44UtfRQb-8ZGTBWjf3jcxs_HgOLeusKg87hfk" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiRdiRLSWOvaAWOgY8aSim6dd_0Pp-4TMV0VygNiT6KIZvmXP5-nwNBnExHs2xjgV7SClQeDNRZEez6Mhz82Qk9zVGkH1Qps2rQ8jK5IFJJYgbtaapXMHGlgQVwP0bvM_qdsGJRug9g21y9Osq7xIz44UtfRQb-8ZGTBWjf3jcxs_HgOLeusKg87hfk=w640-h360" width="640" /></a></div></b><p></p><p style="text-align: justify;"><b>La toute jeune start up bordelaise Sylphaero, qui entend révolutionner la motorisation électrique dans l'aviation à réaction, fait partie des vainqueurs du </b><i style="font-weight: bold;">Sustainable Aviation Challenge</i><b> au Forum Economique Mondial de Davos. Ce prix récompense au plan mondial les innovations qui permettront d'accélèrer la décarbonation de l'aviation. </b></p><i>Ci-dessus: vue d'artiste - ©Sylphaero<br /><br /></i><p>L'aviation représente selon les méthodes de calculs entre 2% et 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si peu… et pourtant déjà trop dans ce contexte climatique dégradé. Mais des entreprises, petites ou grandes, tout autour du globe travaillent désormais très activement sur les solutions qui permettront la décarbonation du secteur aéronautique. </p><p style="text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjFP4JC3IffDzyM_N_zrrfYUBJXaakdjF_6FWHgeMOjzd3f1m2-9FTnsTNphlHOlE5ntqrlW-cbbSV1twx-UZ7tAx2PhUsF22NNJJgnlMgSrYPG3MPN56aKeDgWnk3C2_9SuBZ38RqH0xKYmf0Iol7tTjyBd8mhDlhTd6NoSh0wjJnRH6x3uEb2J0_1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1744" data-original-width="2770" height="201" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjFP4JC3IffDzyM_N_zrrfYUBJXaakdjF_6FWHgeMOjzd3f1m2-9FTnsTNphlHOlE5ntqrlW-cbbSV1twx-UZ7tAx2PhUsF22NNJJgnlMgSrYPG3MPN56aKeDgWnk3C2_9SuBZ38RqH0xKYmf0Iol7tTjyBd8mhDlhTd6NoSh0wjJnRH6x3uEb2J0_1=w320-h201" width="320" /></a></b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Tout autour du monde, et notamment en France. <u>Sylphaero</u> (dont le nom fait référence à une forme de foudre générant du plasma) en fait partie, avec une technologie de rupture qui permettra non seulement d'électrifier des designs de réacteur existants, tout en améliorant largement leurs performances. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhxASlzaWaAIpM-dlKuN715_anGhNTdtwrc8yu_mzaEaLz8gsgRc9TcmOgkW4SbAaxuCHvVD6rznsOq7c93D3RsVjDShQDFn-nENKRMKw0YMvcHVNsP2Indy1aJiTIpBiesSF9lW6RVgFfp_nPTk9GJUUJcgkXSDSp6dbPvB_bP_CAvqfl0mYGA-Bt7" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="845" data-original-width="1503" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhxASlzaWaAIpM-dlKuN715_anGhNTdtwrc8yu_mzaEaLz8gsgRc9TcmOgkW4SbAaxuCHvVD6rznsOq7c93D3RsVjDShQDFn-nENKRMKw0YMvcHVNsP2Indy1aJiTIpBiesSF9lW6RVgFfp_nPTk9GJUUJcgkXSDSp6dbPvB_bP_CAvqfl0mYGA-Bt7=w640-h360" width="640" /></a></div></div><br /><p></p><p></p><div style="text-align: justify;">Sylphaero est une toute jeune start-up basée à Mérignac, et accompagnée par Bordeaux Technowest. Ici, nous l'avions découverte cet automne 2023 lors du Forum Aéronautique et spatial de Bordeaux organisé par La Tribune (lien vidéo, où tout est dit, ci-dessous) <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/10/premier-salon-bordeaux-defense.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>et du Salon "Bordeaux Défense Aéronautique" de l'Armée de l'air</b></span></a>. Elle était également présente au Forum Innovation Défense à Paris en fin d'année. </div><p></p><p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/DsbpbtzIH1c?si=ARsl-FNhfeexzDDy" width="480"></iframe></p><div style="text-align: justify;"><b>Sylphaero travaille donc depuis plus de deux ans maintenant sur une solution d'électrification des réacteurs</b> déjà disponibles sur le marché, en chauffant l'air dans les moteurs de façon électrique, en lieu et place de la combustion classique. <b>Une batterie ou pile à combustible produit un arc électrique allant de 15 à 30 000°C qui chauffe</b><b> </b><b>l'air pénétrant dans le réacteur à une température modulable entre 3 000 et 30 000°C, générant un plasma</b> qui fournit la puissance du moteur. Le grand avantage avec cette transformation est qu'elle permettrait d'éviter le remplacement de tous les appareils, ces derniers passant par une phase de rétrofitage de leurs moteurs. L'autre avantage est bien sûr le coût d'utilisation, qui diminue largement par rapport à l'utilisation de combustible fossile, ou même de biocarburants. Enfin, dernier avantage, et non des moindre: <b>un plasma n'émet pas de CO2 ! </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le potentiel de rupture technologique -si ce n'est pas stratégique- est là, d'autant plus que les projections laissent entendre un accroissement de performances très, très prometteur (jusqu'à Mach 12 théoriquement, sous réserve des limites structurelles des moteurs ou de la puissance que pourront fournir les batteries ou piles à combustibles dans le futur). <b>De quoi oublier les idées reçues sur les limites de l'aviation électrique telle qu'imaginée à ce jour. </b></div><div style="text-align: justify;">Si des applications dans des domaines comme la défense ou même le spatial sont possibles, <b>la cible commerciale est d'abord l'aviation d'affaire à horizon 2030</b>, avant possiblement d'envisager le marché de l'aviation de ligne. Parallèlement, un record de vitesse sera tenté sur drone électrique en 2026, année où devrait voir le jour le premier prototype de moteur de l'entreprise. En théorie, le record actuel de 555 km/h pour un aéronef électrique, établi par <u>Rolls Royce</u> en 2021, sera très largement dépassé. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La start-up, qui est la seule entreprise au monde sur cette innovation (l'Université Georgia Tech. mène également des recherches), reçoit le soutien de plusieurs acteurs publics (comme l'ONERA), écosystèmes (Technowest, Aerospace Valley, Blast...), tout comme de géants du secteurs comme <u>Airbus</u>, ou <u>Dassault Systems</u> (avec son 3D Experience Lab). Elle cherche actuellement à lever des fonds pour poursuivre ses développements. <b>Plus précisément 15 millions d'euros en 2024.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cela nous amène à Davos, où la French Tech s'est faite remarquer cette semaine autour du Président de la République, qui a une nouvelle fois appelé à investir en France. <b>Davos, où Sylphaero s'est donc distinguée en faisant partie des 16 lauréats, sur 129 dossiers déposés, du <i>Sustainable Aviation Challenge</i> organisé</b> par Uplink. Ce prix vient récompenser les jeunes entreprises proposant des solutions innovantes pour décarboner l’aviation et accélérer les nouvelles voies technologiques, notamment les carburants durables, les technologies de propulsion et les innovations de la chaîne de valeur telles que les matières premières, l’ingénierie, les infrastructures et le développement des marchés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ces 16 innovateurs sont désormais connectés à la programmation formelle du Forum économique mondial et à un écosystème de soutien composé de partenaires industriels et d'investisseurs pour développer leurs projets grâce à des collaborations commerciales et technologiques. Nul doute que cela devrait conforter Sylphaero dans sa quête des financeurs. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>Et voici donc les 16 lauréats du challenge Uplink à Davos. Notez également la présence des Toulousains de Beyond Aero: </u></b></div><div style="text-align: justify;"><b><u><br /></u></b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj2cJy72_nfXW4oJ-7r6EcGHZEpUZ-LOUpI-YZw7dDh4Lpa88i01V2PL2shSr4DCCEulyHBeE3lgHiTgqSr_q8Hg95fVKezqtpuEsyh6EmhkhS905-lOAp6kVvCNoO8JgnTSo8iC8hGQ44P63t4B26pcbgSoTDcODzOQPF33EMhONDvGXKWIRyalhi7" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1600" data-original-width="1280" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj2cJy72_nfXW4oJ-7r6EcGHZEpUZ-LOUpI-YZw7dDh4Lpa88i01V2PL2shSr4DCCEulyHBeE3lgHiTgqSr_q8Hg95fVKezqtpuEsyh6EmhkhS905-lOAp6kVvCNoO8JgnTSo8iC8hGQ44P63t4B26pcbgSoTDcODzOQPF33EMhONDvGXKWIRyalhi7=w512-h640" width="512" /></a></div><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-39883731575690719112024-01-17T14:37:00.003+01:002024-01-17T14:39:20.037+01:00John Cockerril Defence va bien racheter Arquus pour environ 300 millions d'euros<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiVO-ddt0q5t1VyMpP20dZEuMA5n8S18C9p0FGFIF7e2vE_STz_BEcKxEpZ1eJXbAwJhWYDdX6yqL28fFPImD48h2SKw056O9YDTyIHv9Gzp_Mh2j5Wbln41GizyxVgdhkZea45_7xHtB-EBQF_1_1WC-aKoApjk4iA3ctM0VSrG9MsDnnQa0VZ1Rfp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="520" data-original-width="897" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiVO-ddt0q5t1VyMpP20dZEuMA5n8S18C9p0FGFIF7e2vE_STz_BEcKxEpZ1eJXbAwJhWYDdX6yqL28fFPImD48h2SKw056O9YDTyIHv9Gzp_Mh2j5Wbln41GizyxVgdhkZea45_7xHtB-EBQF_1_1WC-aKoApjk4iA3ctM0VSrG9MsDnnQa0VZ1Rfp=w640-h372" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'industriel belge John Cockerill Defence va procéder au rachat du Français Arquus, spécialiste du terrestre léger. Arquus, ex-Renault Trucks Défense, était jusqu'à maintenant dans le portefeuille du Suédois Volvo. Ce rachat est une preuve supplémentaire du mouvement de consolidation qui attend le domaine industriel européen du terrestre de défense. </b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: ici le VAB MK3 d'Arquus armé d'une tourelle CSE 90 de John Cockerill - Arquus</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Largement pressentie depuis plusieurs mois, l'annonce de l'entrée en négociations exclusives du wallon <u>John Cockerril Defence</u> avec <u>Volvo Group</u> pour le rachat d'<u>Arquus</u> est tombée ce lundi 15 janvier. L'affaire devrait se régler assez rapidement, vers le 3ème trimestre 2024, pour un montant d'environ 300 millions d'euros, sous condition de validation par les autorités politiques. Volvo avait la volonté de se séparer du groupe français depuis plusieurs années déjà. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour la très francophile entreprise belge, dont une grande partie de l'activité se situe dans l'hexagone (elle est aussi propriété d'un Français), il s'agit là d'une opération somme toute logique, car en acquérant un partenaire (parfois), mais aussi et surtout un concurrent (souvent), <b>elle ambitionne de fonder un géant du blindé léger capable d'atteindre le milliard d'euros annuel de chiffres d'affaires "dès 2026".</b> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Concernant un éventuel plan social, JCD se veut très rassurante, elle qui emploie toutefois quatre fois plus de personnes que sa cible (6000, contre 1500). En cas de restructuration toutefois, il est peu probable qu'un site de production d'Arquus comme Limoges soit menacé, mais on pourra admettre des doutes quant à l'avenir d'autres sites français comme celui de Saint-Nazaire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur le plan purement industriel et commercial, cette <b>consolidation</b>, vantée comme telle dans la communication de JCD, va permettre de structurer le cœur d'activité du groupe autour de l'axe franco-belge, qui s'incarne d'ores et déjà dans le programme CAMO et VBAE. Arquus comme John Cockerill viennent d'ailleurs tout juste de s'engager dans ce dernier.</div><div style="text-align: justify;">L'autre marché visé par cette stratégie se trouve pour les blindés légers -ou leur(s) tourelle(s)- dans les nombreux pays émergents qui ont une quantité importante de matériels russes à remplacer à relativement court terme. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative; text-align: start;"><i><u>Sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/12/arquus-nexter-et-john-cockerill.html"><span style="color: #990000;">Arquus, Nexter et John Cockerill s'engagent sur le programme VBAE</span></a></u></i></h3></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Plus généralement, dans le terrestre de défense, les années qui viennent pourraient voir l'Allemagne, bien consciente de la montée en gamme et de l'arrivée sur le marché de challengers issus des pays émergents (Corée, Turquie), réaliser une véritable campagne d'étouffement de la concurrence européenne en matière de blindés lourds, réduisant les Français ou encore Italiens au rôle de partenaire mineur, devenant par exemple les équipementiers d'un programme MGCS/"Leopard 3" sous domination germanique. </div><div style="text-align: justify;"><b>Dans ce contexte, la constitution d'un pôle franco-belge solide dans les systèmes légers constitue une nouvelle rassurante. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-60948073941960696882024-01-15T16:11:00.006+01:002024-01-15T16:13:17.242+01:00Huit hélicoptères NH90 "Caiman" supplémentaires pour les forces spéciales à Pau<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgY6WyHAYH7a4Ij0lW-RbPu9O6UB5Gkf2F8FlhwHZ_zcktoAfmPdbCKPO5t96ckKqwn23eLkVQc4FM8hOuyy_Hu3uoktj_s_-JnNxQprJoahhq2-4lqVLN7m0tdldES95RrQGkjzO-7qy5dfexQ2pjE7AD-b5C9rrt67duTUTOsNzqfWCOeH1rgJPLk" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="420" data-original-width="750" height="358" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgY6WyHAYH7a4Ij0lW-RbPu9O6UB5Gkf2F8FlhwHZ_zcktoAfmPdbCKPO5t96ckKqwn23eLkVQc4FM8hOuyy_Hu3uoktj_s_-JnNxQprJoahhq2-4lqVLN7m0tdldES95RrQGkjzO-7qy5dfexQ2pjE7AD-b5C9rrt67duTUTOsNzqfWCOeH1rgJPLk=w640-h358" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Aboutissement ou presque d'un long dossier, la DGA a commandé, dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2019-25, huit hélicoptères NH90 auprès du consortium <u>NH Industries</u>. Les appareils sont destinés au 4ème Régiment d'hélicoptères des forces spéciales. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: le NH90 au standard 2 "FS", vue d'artiste. NH Industries. </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://www.paxaquitania.fr/2024/01/letat-commande-la-5eme-tranche-de.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Après le Rafale</b></span></a>, c'est une autre commande qui a été passée in extremis par l'Etat dans les derniers jours de 2023. Elle concerne les fameux nouveaux hélicoptères des forces spéciales, des NH90 au "standard 2". Pour rappel, il y déjà eu un épisode sur ce dossier en 2020, à savoir l'amendement d'un marché concernant 74 NH90 pour l'aviation légère de l'armée de Terre, qui devait voir 10 d'entre eux faire l'objet d'une transformation au standard 2. Les choses ont évolué depuis, puisqu'il est maintenant question de 18 appareils réservés aux forces spéciales. Huit de plus, donc. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour consulter la liste des évolutions et équipements retenus (suite optronique, armement, aérocordage, bidons…), <a href="https://www.forcesoperations.com/eurosatory-2022-la-configuration-du-nh90-fs-figee-a-99/" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>un petit tour chez FOB</b></span></a>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Conséquence directe, l'arrivée du NH90 au 4ème RHFS à partir de l'année prochaine permettra in fine de transférer les 8 Caracal "Terre" aux forces spéciales "Air", en l'occurrence à l'escadron "Pyrénées" de Cazaux, qui concentrera la quasi totalité de la flotte de Caracal.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>A noter que le commandement des forces spéciales Terre change de nom, pour adopter celui de "Commandement des actions spéciales", formule plus adaptée à la guerre hybride et autres formes de conflictualités. Dans l'ère du temps…</b> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-16722597192457630282024-01-12T16:15:00.007+01:002024-01-12T18:28:52.193+01:00L'Etat commande la 5ème tranche de production du Rafale <div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiVUX8nnmoVPy1GjpZoxU460v3GY_QxUTnuZjSaQGukYxt4_xN2DCRJT2BD0i_67Bv-Rb1NAqd0-4-NILsuYIEpaXNIeR2ww04nsPi4z2vOiOJDQ1ulK55cMDIb5STeRcdHUBGRBZzs-liJEKVnTlKZlUKI0hiZJO2NSl215bYHpvDRU51f6SJvcm3g" style="text-align: center;"><img alt="" data-original-height="698" data-original-width="1292" height="346" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiVUX8nnmoVPy1GjpZoxU460v3GY_QxUTnuZjSaQGukYxt4_xN2DCRJT2BD0i_67Bv-Rb1NAqd0-4-NILsuYIEpaXNIeR2ww04nsPi4z2vOiOJDQ1ulK55cMDIb5STeRcdHUBGRBZzs-liJEKVnTlKZlUKI0hiZJO2NSl215bYHpvDRU51f6SJvcm3g" width="640" /></a></div><p style="text-align: justify;"><b>La Direction générale de l'armement a révélé ce 12 janvier par communiqué qu'elle avait notifié aux entreprises Dassault Aviation, Thales Group, Safran et MBDA la cinquième tranche de production du programme Rafale. Attendue de longue date, cette commande chiffrée à 5 milliards d'euros se traduira dès 2027 par l'arrivée dans l'armée de l'Air et de l'Espace de 42 nouveaux Rafale au standard F4. <br /></b><br /></p><p style="text-align: justify;">Bonne année ! Enfin ! Que ce fut long, n'est ce pas ? La tranche 5 du Rafale, on en parle bien sur ce blog -comme ailleurs- depuis une décennie et trois ou quatre Lois de programmation militaire. Il aura donc fallu attendre janvier 2024, et un peu de retard puisque la signature est intervenue fin décembre 2023, pour que l'armée de l'Air soit enfin assurée de recevoir ses nouveaux appareils (des monoplaces). D'autant plus que cette tranche 5, au dernier standard F4, contribuera massivement à mener l'ADAE vers le "tout Rafale". Nous dirons en effet adieu à la famille Mirage au milieu de la décennie 2030. </p><p style="text-align: justify;"><b><u>Communiqué Dassault Aviation (cliquer pour agrandir):</u></b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgsya6I3hDU7zdU7iNEj-kBGxcOvSRcEvfMZxhF6TGFYbwd4d6i_EtxppxtB4DeIkhBkKpzDz9cYQLu--dy8XiGcd8UdB0GytXpccn6i06WZMy041MD1ovwSkehpkTGs65d1Cqf_EDKpvGN4tsXibJjg6azpPMK8aMW4QOlSk15Zwy1UYU4iiVt0N-x" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="679" data-original-width="1038" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgsya6I3hDU7zdU7iNEj-kBGxcOvSRcEvfMZxhF6TGFYbwd4d6i_EtxppxtB4DeIkhBkKpzDz9cYQLu--dy8XiGcd8UdB0GytXpccn6i06WZMy041MD1ovwSkehpkTGs65d1Cqf_EDKpvGN4tsXibJjg6azpPMK8aMW4QOlSk15Zwy1UYU4iiVt0N-x=w640-h418" width="640" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Il n'y avait guère de doutes sur la révélation imminente de ce marché, puisque <b>le 22 décembre, <u>Nexter</u> avait communiqué sur les 49 canons 30M91 commandés par la DGA. </b></p><p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/z6LAEMi396c?si=rkjFcrXRJlCACgMF" width="480"></iframe></p><p style="text-align: justify;">A noter que sur les 42 Rafale de cette commande de 5 milliards d'euros (LPM 2024-30), 12 viennent combler le trou capacitaire laissé par les appareils de seconde main vendus à la Croatie. </p><p style="text-align: justify;"><b>Les appareils seront livrés aux forces aériennes françaises à partir de 2027 et jusqu'à 2032 </b>(EAU, Indonésie et notamment Inde attendront aussi leurs appareils). Le plan de charge de la ligne d'assemblage de Mérignac est assuré pour une grosse décennie. En comptant les appareils de la Marine, cela portera la somme des Rafale commandés par la France pour ses forces armées à 234. </p><p style="text-align: justify;">Deux mots enfin qui concernent l'export: l'Indonésie a bien validé début janvier la dernière tranche (18 appareils) de sa commande comprenant 42 Rafale. </p><p style="text-align: justify;">Du côté de l'Arabie Saoudite, l'Allemagne débloque l'export -britannique- de l'Eurofighter Typhoon, qui reprend donc la tête sur ce marché équivalent à une cinquantaine de chasseurs. Pour rappel, en réaction à ce blocage allemand, <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/10/potentiel-marche-de-42-dassault-rafale.html" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Ryad s'était tourné vers la France en 2023 comme solution "de repli"</b></span></a>. Nul doute que ce coup de pression aura fait son effet, même s'il faut certainement voir plus loin que cela, et se féliciter que l'Allemagne, enfin, ose faire sauter certains verrous. Un dénouement qui devrait donc nuire au Rafale (nous épargnant peut-être aussi d'atterrir sur un marché source de… déficit d'image) mais qui fait les affaires de la coopération européenne à long terme, sur SCAF par exemple.</p><p style="text-align: justify;"><b><u><br /></u></b></p><p style="text-align: justify;"><b><u>Communiqué de presse du Ministère des Armées (cliquer sur l'image pour agrandir):</u></b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiusDlWwC7LXJxV9vPgshta5QDK9919GjmPVhrjULYl82zm4gi5UdvOu0oL09pcqVGk0NaE441O4TDKMt0DyV9zb1nUsyboE00qI_-tWmAYTQ23hQud3-xk6-TB6CSS8NQcQUEAgQ4ZytN57Gxna3mbGtOo9sMIb3_r6lwzuzlRI8MsaHVRERjoeaKg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="2848" data-original-width="1522" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiusDlWwC7LXJxV9vPgshta5QDK9919GjmPVhrjULYl82zm4gi5UdvOu0oL09pcqVGk0NaE441O4TDKMt0DyV9zb1nUsyboE00qI_-tWmAYTQ23hQud3-xk6-TB6CSS8NQcQUEAgQ4ZytN57Gxna3mbGtOo9sMIb3_r6lwzuzlRI8MsaHVRERjoeaKg=w342-h640" width="342" /></a></div><br /><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-81548724564905339272023-12-22T11:45:00.002+01:002023-12-22T11:45:28.207+01:00Hynaéro va s'implanter sur l'aéroport de Bordeaux-Mérignac<p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg6oimtm0qX_GABurwxoscRH-HjgKYxKt3qtPeqvXmdfY6yMhlUPIcqA0Z8QD7x7JRp_UW02fCoxpr54tWUq1ZSrBT9-rXcAsYgSYHxwRvb6jMsaatUzXXoSYTW6KaOIFzy4BLaxdV1I7Kh7HLp1ZwFJCbtvaGwc8rnFB0C0dp5Etno_-E1LHe3sXRI" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="480" data-original-width="768" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg6oimtm0qX_GABurwxoscRH-HjgKYxKt3qtPeqvXmdfY6yMhlUPIcqA0Z8QD7x7JRp_UW02fCoxpr54tWUq1ZSrBT9-rXcAsYgSYHxwRvb6jMsaatUzXXoSYTW6KaOIFzy4BLaxdV1I7Kh7HLp1ZwFJCbtvaGwc8rnFB0C0dp5Etno_-E1LHe3sXRI=w640-h400" width="640" /></a></p><p style="text-align: justify;"><b>La jeune entreprise Hynaéro, porteuse d'un projet d'avion bombardier d'eau européen, a signé avec l'aéroport de Bordeaux-Mérignac un partenariat visant à préparer l'implantation de la société en bord de pistes. </b></p><p style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: vie d'artiste du Frégate-F100 - Hynaéro.<br /></i><br /></p><p style="text-align: justify;">On connaissait le potentiel de l'aéroport international bordelais à devenir un "port spatial", avec la présence déjà, de <u>Novespace</u> et de son Airbus "ZéroG", ainsi que la venue en 2024 de la très ambitieuse <u>Dark</u> comptant développer un microlanceur aérolargué… mais c'est un autre type d'aventure qui pourrait également bientôt décoller de Mérignac.</p><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;"><i><u>Sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/09/un-nouveau-projet-de-micro-lanceur.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Un nouveau projet de micro-lanceur à Bordeaux, avec Dark</span></a></u></i></h3><div><i><br /></i></div><div><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;">En effet, Hynaéro SAS, <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/07/a-bordeaux-hynaero-veut-developper-un.html" target="_blank"><b><span style="color: #990000;">qui rêve de développer ce qu'on nomme parfois à tort "un Canadair européen"</span></b></a> à l'horizon 2030, a signé le 18 décembre avec Aéroport de Bordeaux <b>un partenariat pour définir les modalités d’implantation des bureaux et de l’usine d’assemblage du Fregate-F100 en bord de pistes</b>. Selon la jeune PME, il s'agit là d' <i>"un pas supplémentaire vers le lancement du programme Fregate-F100."</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec ce projet d'avion annoncé comme bien plus performant que les vénérables Canadair nord américains, même modernisés (DHC-515), Hynaéro a entrouvert la porte à la possibilité que l'Europe (l'UE compte doubler la flotte d'avion bombardier d'eau sur le continent d'ici 10 ans) puisse se doter d'un appareil conçu et produit localement. </div><div style="text-align: justify;">A ce stade, les quelques projets émergents (France, Italie, Belgique) n'existent que sur planche à dessin, ou ne concernent que l'adaptation d'appareils civils (Falcon) ou militaires (A400M) qui ne sont pas nativement conçus pour cette mission. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il reste désormais à trouver les financements, plutôt conséquents, pour ce programme Frégate-F100. Marché mondial potentiel estimé à 300 appareils. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div>A noter enfin qu'Hynaéro, qui est incubée chez <u>Bordeaux Technowest</u>, rejoint également les rangs du pôle de compétitivité <u>Aerospace Valley</u>. L'annonce a été faite cette semaine.</div><div><br /></div><div><br /></div></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-28397447377582341052023-12-13T15:20:00.002+01:002023-12-15T23:53:23.762+01:00[France 2030] Le spatial français est en ordre de bataille<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjyeRyF_5NS7iOfpTBXD4nIEtfb_1LNz3x0ICXfTYt7Z1CaAkilGQVGNzimsVCZhR0GIcUZrw0kOgWDTcOypScojzHrE1A_-FFaRY8E85oK1eNb-10XNJub0VMJjyYCGfQNLZWEglC-ZJZ8nZ3xJ6lbYlZB1j0IbtzqtmhBz-o9Y54UDU4qgg0J65a1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="435" data-original-width="696" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjyeRyF_5NS7iOfpTBXD4nIEtfb_1LNz3x0ICXfTYt7Z1CaAkilGQVGNzimsVCZhR0GIcUZrw0kOgWDTcOypScojzHrE1A_-FFaRY8E85oK1eNb-10XNJub0VMJjyYCGfQNLZWEglC-ZJZ8nZ3xJ6lbYlZB1j0IbtzqtmhBz-o9Y54UDU4qgg0J65a1=w640-h400" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Pour le second anniversaire du plan d'investissements France 2030, le discours d'Emmanuel Macron prononcé à Toulouse lundi 11 décembre a eu une forte résonnance, en particulier pour ce qui concerne le volet spatial. Le président a en effet évoqué la division européenne et les ambitions françaises dans ce qu'on appelle déjà une "guerre". Dans la foulée, HyPrSpace annonçait à Bordeaux le déblocage de 35 millions d'euros pour son programme de micro-lanceurs. Toujours à Bordeaux, dans le transport spatial, c'est The Exploration Company qui se démarque une nouvelle fois.</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: vue d'artiste du futur micro-lanceur des bordelais d'HyPrSpace.</i></div><div style="text-align: right;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;">Le secteur spatial fait partie de ces rares milieux où l'on s'offre encore le luxe de tout faire pour garder des rapports cordiaux entre acteurs (Etats, Agences, grands groupes, start-up, labo…), du dirigeant à l'ingénieur, jusqu'au chercheur. Un constat qui n'est jamais aussi vrai que dans la sphère européenne, ou l'Agence spatiale européenne fait tout ce qu'elle peut pour maintenir les liens. C'est ainsi qu'un sommet comme celui de Séville en novembre dernier, qui sifflait pourtant le départ de la mise en concurrence des acteurs français, allemands et -surtout- italiens (sortie de Vega du catalogue Arianespace), et de facto la fin de l'union sacrée, fut considéré comme un "succès" puisque les membres se sont accordés sur leur(s) désaccord(s). </p><p style="text-align: justify;">Mais comme le rappelle souvent l'illustre Isabelle Sourbès-Verger, l'Europe stratégique du spatial n'existe que par la collaboration. Il s'agit de son ADN, à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Un accord, même mauvais, reste un accord, et donc un succès. Il y a ceci dit, encore une chance que de la désunion naisse une émulation économique et industrielle qui in fine, profitera à l'Europe. C'est en tout cas ce sur quoi table aujourd'hui l'ESA: une vraie "révolution copernicienne". </p><p style="text-align: justify;">Le secteur spatial fait partie de ces rares milieux où l'on s'offre encore le luxe de tout faire pour garder des rapports cordiaux (oui je me répète). Mais ça, c'était donc jusqu'à maintenant. Cela fait des mois, peut-être même deux ou trois ans, que les dirigeants d'entreprises françaises ne sont plus dupes, et qu'ils annoncent les volontés allemandes et italiennes de faire cavalier seul, attirées par des perspectives de marché que l'on annonce gargantuesques (cela reste à préciser). En réalité la volonté de contester le leadership industriel français, avec en premier lieu Ariane.</p><p></p><div style="text-align: justify;">Des alertes que l'Elysée, Matignon ou Berçy, qui tentent à tout prix de préserver l'unité européenne (conformément à leur projet politique), refusaient publiquement de valider. <b>Et c'est bien pourquoi ce lundi 11 décembre 2023 fera date.</b> Le jour où le Président de la République française a confirmé les divisions, et a annoncé que la France relèverait ce défi: <i>« On s'est battu pendant des mois et des mois pour dire que la souveraineté européenne c'est l'unité </i>(face aux acteurs internationaux. EM cite l'Inde, la Chine, les USA)<i>. Malheureusement, certains de nos partenaires historiques ont dit préférer être des compétiteurs. Dont acte, on va se battre et au carré ». (…) « On va se battre, on sera les meilleurs et on reconsolidera autour de nous. Sur les lanceurs comme les constellations. Autant être clair. » </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjUsILVjvl92yDuw-3cR670XgOgjf31LGJDWBuNIGok9rbs07-mu7mqPPdMS798OKnuIf-F_ACxyOXxKnNK0QvVyfwSBsq6qfwX6otc_OtATMNCh1Nk1Z-4qMQF1jCqXrkBnRCeOSy-38lkwp6xslOtwgcBiVuecsKCOdHgeKDjjrl0Vu4v6R9I8EzX" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="512" data-original-width="884" height="370" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjUsILVjvl92yDuw-3cR670XgOgjf31LGJDWBuNIGok9rbs07-mu7mqPPdMS798OKnuIf-F_ACxyOXxKnNK0QvVyfwSBsq6qfwX6otc_OtATMNCh1Nk1Z-4qMQF1jCqXrkBnRCeOSy-38lkwp6xslOtwgcBiVuecsKCOdHgeKDjjrl0Vu4v6R9I8EzX=w640-h370" width="640" /></a></div><p style="text-align: justify;"><b>C'est une vraie rupture</b>, les tabous semblent avoir sauté, et il sera très intéressant de voir comment nos compétiteurs européens, <b>dont le pouvoir est nettement moins centralisé</b> rappelons le, pourront répondre à cette mise en ordre de bataille. Les Italiens ont de grandes ambitions, mais moins de ressources. Ils sont surtout englués dans de graves difficultés techniques, avec assez de fierté pour repousser les propositions d'aide française (<u>Avio</u> vs <u>Ariane Group</u>/<u>Maïa Space</u>), si l'on en croît les déclarations du DG de <u>Safran</u> Olivier Andriès. Les Allemands eux, visent avant tout la rentabilité, et leurs entreprises -dans les lanceurs- ne se sont pas vues signer de chèque en blanc. Elles devront prouver, ou disparaitre. </p><p style="text-align: justify;">Ce qui nous ramène à France 2030, un plan d'investissement très bien reçu par l'industrie nationale dans son ensemble, et qui doit pousser au développement de solutions de rupture. <b>La plan consacrera en tout 1,5 milliards d'euros au spatial</b>. C'est à la fois beaucoup, et bien peu. Nous sommes loin des chiffres nécessaires au développement de programmes stratégiques (une petite station spatiale couterait aujourd'hui 10 milliards selon le Directeur du CNES), mais premièrement, ce n'est pas le but, et deuxièmement, ces dizaines de millions d'euros que peuvent tenter de toucher chaque start-up demeurent un formidable marchepied avant d'aborder le marché. Dans la bataille qui s'annonce, France 2030 constitue donc un atout non négligeable. <b>Après deux ans, 163 millions d'euros ont été distribués à 340 projets dans le secteur spatial</b>, lanceurs et satellites compris.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>Avec HyPrSpace et The Exploration Company, Bordeaux en profite très largement</b></p><p></p><div style="text-align: justify;">Venons y donc, au marché, et au développement de nos entreprises. Sélectionnée dès la première phase du plan d'investissements sur le segment micro-lanceurs (l'objectif France 2030 et d'avoir au moins un micro-lanceur national en 2026. Il y a 6 à 8 projets crédibles en France), <u>HyPrSpace</u> est une startup bordelaise qui a été créée en 2019 <b>sur la base d'une innovation de rupture brevetée, la propulsion hybride solide-liquide.</b> Elle profite donc des deux ans de France 2030 pour confirmer sa campagne d'essais qui s'étendra jusqu'au printemps 2026 avec le démonstrateur suborbital "Baguette One" (tiré depuis DGA Biscarrosse ?), puis le lanceur "Orbital Baguette 1": OB-1 (à prononcer <i>Obi Wan</i>).</div><p></p><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;"><i><u>Sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/11/hyprspace-testera-au-tournant-de-lannee.html"><span style="color: #990000;">HyPrSpace testera bientôt son moteur "Terminator" à Bordeaux</span></a></u></i></h3><div style="text-align: justify;"></div><p></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>HyPrSpace dirige pour cela un consortium</b> avec <u>Telespazio France</u> (très présente à Toulouse ainsi que Bordeaux) et <u>CT Ingénierie</u> qui obtient un financement de<b> 35 millions d’euros,</b> <b>soit 60% du coût total des développements</b>, pour le projet Projet Agile de Développement d’Accès à l’espace 1: "PADA1" (à prononcer <i>Padawan</i>, vous avez saisis !). Les entreprises partenaires fourniront un support à la start up, Telespazio gérant le segment terrestre et les opérations, tandis que CT Ingénierie aura à charge l'ingénierie système et la conception des lanceurs.</div><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjl5_JTstPVAvaRgiumk4aoazgMx5k1nhvsrrZLIKmUQn6wyPo4HW0jcNEFmMUG56epLDBd1U1p1Y04h3ZVIzCZ4jGMMF-XbiBokn12xYyYVBt-qYlqyh-Hu5IKuiLKQLpw5l6RSEJpMCIfwm1j1I7arYo07kDIKgZg3lj1uvWzJF_iKQRXq67AkHne" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="580" data-original-width="992" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjl5_JTstPVAvaRgiumk4aoazgMx5k1nhvsrrZLIKmUQn6wyPo4HW0jcNEFmMUG56epLDBd1U1p1Y04h3ZVIzCZ4jGMMF-XbiBokn12xYyYVBt-qYlqyh-Hu5IKuiLKQLpw5l6RSEJpMCIfwm1j1I7arYo07kDIKgZg3lj1uvWzJF_iKQRXq67AkHne=w640-h374" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Notons que si HyPrSpace sort pour l'instant grand vainqueur du plan France 2030, la compétition reste ouverte à d'autres entreprises concevant un micro-lanceur. En vérité, la quasi totalité ont candidaté pour les prochaines étapes, y compris la plus avancée en France sur le sujet, <u>Latitude</u>. </div><div style="text-align: justify;">Mais un avertissement a néanmoins été donné par l'administration: la compétition est certes ouverte, mais tout échec technique, notamment moteur, peut entrainer un retrait des financements de départ. Il y aura des échecs, probablement bien d'avantage que de succès, mais c'est la méthode vantée par l'Elysée. Startup nation. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un sujet qui nous amène précisément à l'autre annonce majeure faite par le président à Toulouse lundi:<i> « On ne peut pas se satisfaire d'un monde où toutes les sociétés de demain pour s'attaquer à l'aventure spatiale sont américaines ou chinoises. Nous devons nous lancer dans cette compétition des cargos spatiaux ». </i>Il y a en effet deux sujets majeurs, avant même d'évoquer l'exploration spatiale ou même l'économie en orbite. <b>Ces sujets sont l'accès à l'espace</b>, garanti par une famille de lanceurs dits "souverains", avec à leur tête Ariane 6, <b>et le transport spatial</b>. Ce dernier ouvrira peut-être un jour la porte au vol habité européen, via une politique "des petits pas" prônée par tous les acteurs (<u>The Exploration Company</u>, ArianeGroup, et même <u>Dassault Aviation</u> !) lors du récent Forum Innovation Défense à Paris, mais il s'agira d'abord de disposer d'une capacité de cargo, propice à diverses utilisations. </div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiTJsTgQaQv1QrUMbkDrfrjeq753cYv5IxxciVoKngcuyX2QqpH1P3wIPkB5cClKzfSEX-M7YDo2sstRc2YCp7x6o73Vj9ee2XzlJ6HlxcZQ3QROPeDA99GIuAk_c8DnNI1JGfrTaMU2lq_0mAWDfs13jhG6GYtbPpunChJgXkoVqaZqKj_P9tT1imF" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="306" data-original-width="612" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiTJsTgQaQv1QrUMbkDrfrjeq753cYv5IxxciVoKngcuyX2QqpH1P3wIPkB5cClKzfSEX-M7YDo2sstRc2YCp7x6o73Vj9ee2XzlJ6HlxcZQ3QROPeDA99GIuAk_c8DnNI1JGfrTaMU2lq_0mAWDfs13jhG6GYtbPpunChJgXkoVqaZqKj_P9tT1imF=w640-h320" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est dans cette optique que <b>l'Etat va apporter son support à la florissante start up The Exploration company</b>, basée à Munich et Bordeaux (Mérignac en fait, chez <u>Technowest</u>), qui développe un programme de capsules pour la deuxième partie de cette décennie. Pas plus de détails sur ce soutien (le développement d'un moteur ?) a priori, mais jusqu'à maintenant, Hélène Huby, la fondatrice, pouvait se targuer d'avoir entièrement bâti son projet sur fonds privés, tout en s'imposant déjà sur le marché (lire ci-dessous). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative; text-align: start;"><i><u>Lire sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/09/the-exploration-company-remporte-un.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">The Exploration Company remporte un premier contrat historique</span></a></u></i></h3></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div>Mais pour la France, l'intérêt semble de pouvoir préparer au mieux la compétition qui démarre au sein de l'ESA pour l'élection et le vol en 2028 d'un cargo commercial. Sur ce sujet précis, il faudra notamment regarder de près quelle stratégie décident d'adopter les grands groupes qui regardent vers le transport spatial, tel qu'Ariane et Dassault. </div><div><br /></div><div><b>Se battre, s'imposer, et reconsolider autour de nous. Tel est le mantra désormais. </b></div><div><br /></div><div><br /></div></div><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-22771801683265756902023-12-08T12:50:00.002+01:002023-12-08T12:50:41.903+01:00Arquus, Nexter et John Cockerill s'engagent sur le programme VBAE !<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiBTgoHn9ASYLXGclRGB6dG4l3vP0633xy2rQKYjiXtrHSoge81wdDv2vYvPQbVv4tzCyGGf0Fl0go_-KjP0N_gJ9sNWp-Qpw8K305HsXnVNkWzHNDjUj3liIeiFaocMDgwsrW290GWsm8Fm9y2QYYOKdMEQpJAaMXyqacXIcqTh8ALrzcH5V1TnSq5" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="507" data-original-width="800" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiBTgoHn9ASYLXGclRGB6dG4l3vP0633xy2rQKYjiXtrHSoge81wdDv2vYvPQbVv4tzCyGGf0Fl0go_-KjP0N_gJ9sNWp-Qpw8K305HsXnVNkWzHNDjUj3liIeiFaocMDgwsrW290GWsm8Fm9y2QYYOKdMEQpJAaMXyqacXIcqTh8ALrzcH5V1TnSq5=w640-h406" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le groupement momentané d’entreprises (GME) entre Arquus, Nexter-KNDS, et l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement (OCCAR) a signé le contrat de préconception du VBAE (Véhicule Blindé d’Aide à l’Engagement). Ce programme de succession au VBL associe la France et la Belgique.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: le démonstrateur Scarabee d'Arquus, <b>ne sera pas l'heureux élu</b>, mais ses développements contribueront au programme VBAE - crédits Arquus.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous l'évoquions sur le blog il y a peine une semaine, le VBAE, successeur du VBL, sera le prochain grand programme terrestre à être lancé. Nous y venons donc.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Emmanuel Levacher, Président d’<i>Arquus</i>, Joachim Sucker, directeur de l’OCCAR, et Alexandre Dupuy, directeur des affaires publiques, de la communication et du commerce France de <u>KNDS</u>, ont signé le 6 décembre à Montrouge le contrat de préconception du futur Véhicule Blindé d'Aide à l'Engagement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhg5kb-JLfB8H9XDo2yCj6fg5cw1efd76Zx17igtMorSCBCNxfSF5Uq2QKXzz6PLV9_73CH4EA5MvtLLEZtHzaWeg5_dIewQNMLMTidcbD7F-Pl8U40PWtaAftk4pokZfUXFabbNogRl4dlXU6SOG6VP3sJz9wtQ4rOv2kqhLkeOTrSw6-ZAk_1UnMU" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="2726" data-original-width="5835" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhg5kb-JLfB8H9XDo2yCj6fg5cw1efd76Zx17igtMorSCBCNxfSF5Uq2QKXzz6PLV9_73CH4EA5MvtLLEZtHzaWeg5_dIewQNMLMTidcbD7F-Pl8U40PWtaAftk4pokZfUXFabbNogRl4dlXU6SOG6VP3sJz9wtQ4rOv2kqhLkeOTrSw6-ZAk_1UnMU=w640-h298" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">La mise en place et la conduite du programme ont été confiées à l’OCCAR, agence d’acquisition intergouvernementale européenne chargée de la gestion de contrat de défense en coopération. <i>"Cette signature marque la première étape permettant de converger sur les exigences opérationnelles et l’architecture de ce futur véhicule blindé dont le développement et la production sont attendus par les armées de Terre française et belge à l’horizon 2030"</i>, nous apprend le communiqué diffusé par Arquus, qui prend donc la direction de ce programme. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>"Le VBAE sera un système polyvalent adapté à un spectre de missions très varié. Un accent fort sera mis sur les performances essentielles de mobilité, de furtivité, de protection et de la fonction feu. Il alliera compacité et capacité d’emport optimisée".</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjYX5OBKWLb9VZCABiyMrMUcOMbLhF43-wuCjDVKsHFM0bUzI73Y2tpni290G1OLIfctBv78ioTdEEw8g6t-07gen-N4yKjXcCUMYe3GvluZgViEzZIxhg7yMF3Hz4NRFyYJnXA-1Gtvl5_B_ZBJDR2Y1NfvgpnzfkoYeMGk2348o8XHW-AdUWag9TR" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="5669" data-original-width="8504" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjYX5OBKWLb9VZCABiyMrMUcOMbLhF43-wuCjDVKsHFM0bUzI73Y2tpni290G1OLIfctBv78ioTdEEw8g6t-07gen-N4yKjXcCUMYe3GvluZgViEzZIxhg7yMF3Hz4NRFyYJnXA-1Gtvl5_B_ZBJDR2Y1NfvgpnzfkoYeMGk2348o8XHW-AdUWag9TR=w640-h426" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Image conceptuelle de l'aérolargage d'un Scarabée - Arquus</i></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le programme, qu'on annonce européen depuis plusieurs années (c'était l'annonce de la ministre Parly en 2021) réunira la France et la Belgique, qui renforcent ainsi encore leurs liens dans le terrestre, sur les plans opérationnels comme industriels. L’exécution du projet sera assurée par le GME constitué du mandataire Arquus et de son co-traitant <u>Nexter</u> qui sous-traitera certaines de ses activités à l’entreprise belge <u>John Cockerill Défense</u> (JCD).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Coupons court aux spéculations: nous savons, de la bouche des dirigeants de groupe, que <b>le VBAE sera un nouveau véhicule</b>, et non pas quelque chose que nous avons déjà vu, comme le Scarabée chez Arquus, ou l'i-X chez Cokerill. Les innovations touchant à ces véhicules (hybridité, compacité) seront toutefois prises en compte dans le développement du VBAE. </div><div style="text-align: justify;">Rappelons aussi que cette seconde entreprise tenterait actuellement d'acquérir la première. Un léger détail qui pourrait contribuer à revoir -et simplifier ?- toute l'architecture du programme ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A noter que le programme VBAE se veut inscrit en cohérence avec le projet FAMOUS soutenu par le fonds européen de défense (FED) financé par la commission européenne. FAMOUS (Future Highly Mobile Augmented ArMOUred Systems) couvre le développement de briques technologiques innovantes communes aux futurs véhicules blindés européens. Arquus, Nexter et JCD sont des partenaires majeurs de FAMOUS.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Cette phase de préconception représente un marché de 15 millions d'euros, et s'étalera sur deux ans. Le VBAE est attendu dans les forces en 2030. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi-iXZC0QOCXW-pd9Ewo8Vyo0EIeP5kKr5nvEA-OZ9lUoLwL367-1uffWjNaStmbH9gV3a10BWnZ2KIhCaOfi7bAejdn-CLvuG47BcQPt1d_fjcQJtzJ-4FqiCedDB9YnvHcVHLNkiZkfy-XRQxxabJeYYPXCs0ZIiytlYSrdt3xzFfSHEhmV53qiPo" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="600" data-original-width="900" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi-iXZC0QOCXW-pd9Ewo8Vyo0EIeP5kKr5nvEA-OZ9lUoLwL367-1uffWjNaStmbH9gV3a10BWnZ2KIhCaOfi7bAejdn-CLvuG47BcQPt1d_fjcQJtzJ-4FqiCedDB9YnvHcVHLNkiZkfy-XRQxxabJeYYPXCs0ZIiytlYSrdt3xzFfSHEhmV53qiPo=w640-h426" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Concept "i-X" de John Cokerill, dévoilé lors du salon Eurosatory 2022 - crédits JCD.</i></td></tr></tbody></table><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-51612073625810970082023-12-06T14:28:00.003+01:002023-12-06T19:00:30.523+01:00Sur l'export du Rafale, les nouvelles ambitions de Dassault (et de la France)<p style="text-align: justify;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8SJ5F9pH97SnfUWX0CbRUeL4nyPFABkePTLrqdw4ljgaRV00BwMwoLmDgqKgsjMD2_e7eQKy7h3Ukf3fnV-2mNrgukHaPms1EkteI174bI9bC48BI3ozG2KvGdiljUbXR9fh1Qz2WG59fs5zy3on6xJm9yIxvVm8cvkvYwbUZztVwHr7t-nQYHr6O" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1066" data-original-width="1600" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8SJ5F9pH97SnfUWX0CbRUeL4nyPFABkePTLrqdw4ljgaRV00BwMwoLmDgqKgsjMD2_e7eQKy7h3Ukf3fnV-2mNrgukHaPms1EkteI174bI9bC48BI3ozG2KvGdiljUbXR9fh1Qz2WG59fs5zy3on6xJm9yIxvVm8cvkvYwbUZztVwHr7t-nQYHr6O=w640-h426" width="640" /></a></b></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Avec des contrats qui permettent à Dassault Aviation de prévoir un plan de charge jusqu'à 2032, au minimum, le Rafale constitue aujourd'hui le fer de lance du groupe. Alors qu'une nouvelle commande, française cette fois, devrait être officialisée avant le 31 décembre, l'avionneur français se tourne vers des marchés… plus exotiques. Au service de la diplomatie française.</b></p><p style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: l'assemblage Rafale à Mérignac (33) - photo Dassault Aviation</i></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Alors même que ce billet était encore au stade d'ébauche, Eric Trappier, PDG de <u>Dassault Aviation</u>, rencontrait hier -et à huis clos- les journalistes de défense de la presse française. Une rencontre d'où sont sorties des déclarations "efficaces" (sur la participation et le statut autoproclamé des belges dans le SCAF par exemple), comme souvent avec le personnage, mais aussi et surtout un air d'optimisme comme rarement il en fut affiché.</p><p style="text-align: justify;">Il faut dire que le Rafale, fleuron de l'aéronautique française autrefois décrié, est une affaire qui marche. L'avion de combat, aujourd'hui dans son standard F4, est mature, parfaitement opérationnel ("combat proven"), profite d'une disponibilité tout à fait honorable, et d'un coût d'utilisation défiant -largement- la concurrence. Des performances qui se ressentent directement sur le marché, d'autant plus que la concurrence patine complétement (russe, mais aussi l'Eurofighter et pire encore, le F-18 de Boeing). A ce stade, le Rafale n'a qu'un principal adversaire sur le marché premium: le F-35, un avion dit de "cinquième génération" vendu avec le parapluie américain. Mais <b>le Rafale F5, presque annoncé comme le chef d'œuvre du groupe, se présente pour les années 2030 avec un potentiel de rattrapage technologique qui a de quoi faire frissonner certains compétiteurs, y compris Américains. </b></p><p style="text-align: justify;">Mais revenons au marché. Eric Trappier lui-même annonce que <b>la barre des 500 appareils -commandés, puis produits- sera franchie sous peu.</b> Les 600 commandes de la famille Mirage 2000 sont en ligne de mire. Cet objectif sera raisonnablement atteint dans les toutes prochaines années, peut-être même suite à ce surprenant intérêt saoudien, les négociations avec Ryad étant confirmées par Dassault. </p><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;"><i><u>Sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/10/potentiel-marche-de-42-dassault-rafale.html"><span style="color: #990000;">Potentiel marché de 54 Dassault Rafale en Arabie Saoudite</span></a></u></i></h3><div><br /></div><p style="text-align: justify;">En terme de production, <b>les chaînes d'assemblage de Mérignac, d'où sortiront trois appareils par mois à partir de la fin 2024</b> (il aura donc fallu trois ans pour préparer cette montée en cadence avec les sous-traitants), sont occupées pour les 10 ans qui viennent. Un segment production tournant à plein pot qui permet de facto à l'avion de continuer à évoluer en bureaux d'études. Un vrai cercle vertueux.</p><p></p><div style="text-align: justify;">Sur le plan de la géopolitique maintenant, chose qui concerne très largement le marché des avions de combat, nous avons vu la France réaliser de superbes coups stratégiques grâce à la "Team Rafale" (celle-ci réunit autour de Dassault Aviation d'autres industriels du GIFAS comme <u>Thalès</u>, <u>Safran</u>, <u>MBDA</u>... des opérationnels de l'armée de l'Air ou de la Marine, des sociétés de formation et conseil comme DSI), et ce dans des zones géographiques d'importance absolument majeure: en Asie (Inde, Indonésie), au Moyen-Orient (Qatar, EAU, Egypte), et en Europe dans les Balkans (Grèce et Croatie, la Serbie est intéressée).</div><div style="text-align: justify;">Pour chacun de ces marchés, la France vent avec le Rafale un partenariat stratégique qui débute dès la formation des pilotes étrangers, avant de se concrétiser par des exercices communs avec nos forces aériennes. </div><p></p><div style="text-align: justify;">Cela, nous l'avons répété sur ce blog maintes et maintes fois, et c'est justement pourquoi <b>il faudra regarder avec un œil attentif les nouveaux prospects. En premier lieu ceux qui concernent l'ex-URSS</b>, dans le Caucase* et en Asie centrale, où l'appareil aurait été proposé aux forces du Kazakhstan (qui ont démenti, déclarant le Rafale au dessus de leurs moyens), et surtout de l'Ouzbékistan. </div><div style="text-align: justify;">Pourquoi ? Tout simplement car ces pays, dédormais très soucieux de leur indépendance, sont au centre d'enjeux de puissance qui intéressent ni plus ni moins que la Russie bien entendu, mais aussi la Chine, et la Turquie. <b>Le Rafale est un outil stratégique et diplomatique, et pas seulement quand ce sont nos forces qui le déploient.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>*il est peu probable que l'Arménie s'offre un jour le Rafale, mais d'autres armements français lui sont destinés. </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-9399805290347723482023-12-04T11:15:00.000+01:002023-12-04T11:15:00.589+01:00Conférence à Mérignac mardi 5 décembre - "L'envol d'un territoire"<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_yhY6nQr8mxHpFuQh0znnyux2fjxKJ2600n8yIoRYillrSCZFs2LPMKlNKo8Fq6Iy5d-cJwFS8g_WW9wQEma-I0nvmjVY9-LfyuA1MhaO0ntvHiXg0d4jfRQ-wmjbQqBgVhdR_Bk6jnbTqVAvqJWUl2laUHgYIi6aaI6TYyVAkELl9dTs3p2EQYvt" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="876" data-original-width="643" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_yhY6nQr8mxHpFuQh0znnyux2fjxKJ2600n8yIoRYillrSCZFs2LPMKlNKo8Fq6Iy5d-cJwFS8g_WW9wQEma-I0nvmjVY9-LfyuA1MhaO0ntvHiXg0d4jfRQ-wmjbQqBgVhdR_Bk6jnbTqVAvqJWUl2laUHgYIi6aaI6TYyVAkELl9dTs3p2EQYvt=w469-h640" width="469" /></a></div> <p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-10465029252958897232023-12-01T15:24:00.004+01:002023-12-04T16:07:16.066+01:00Texelis lance sa solution de mobilité CELERIS <p></p><div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjLiGy2wG1PqeIood1htr2jdRaYz0qw85JbpyVPbSj6Krm6pffK977LGEjnb39C-zr2vDrUOW0mhg4NseIOM_8TnbWsp0c54WZogCZBZwZq4kXV4YjSXXs39I-L2HnxMIb_AshyNIIMbCRGoeiA33M7FZ4cmhW6fTscjf_1nxE_lE6woM6KCStrgyCX" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="323" data-original-width="576" height="358" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjLiGy2wG1PqeIood1htr2jdRaYz0qw85JbpyVPbSj6Krm6pffK977LGEjnb39C-zr2vDrUOW0mhg4NseIOM_8TnbWsp0c54WZogCZBZwZq4kXV4YjSXXs39I-L2HnxMIb_AshyNIIMbCRGoeiA33M7FZ4cmhW6fTscjf_1nxE_lE6woM6KCStrgyCX=w640-h358" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le spécialiste du terrestre Texelis a dévoilé ce 28 novembre CELERIS. Pas un simple châssis, mais une véritable solution de mobilité qui doit permettre aux industriels développant un véhicule militaire 4X4 de bénéficier de l'expérience de Texelis en s'épargnant de couteux investissements.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Toute entreprise désirant aujourd'hui proposer un véhicule terrestre au monde militaire doit se poser les deux mêmes questions: la première consiste à développer son propre châssis de standard militaire, processus généralement long, complexe et donc couteux (et pas non plus rentable). La seconde solution consiste à se procurer un équipement déjà disponible en masse sur le marché, ce qui revient souvent à s'adresser au monde civil, où les performances ne sont pas toujours optimales compte tenu des spécifications demandées par les forces armées. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>Texelis</u> propose donc <i>"le meilleur des deux mondes"</i> avec CELERIS une solution de mobilité de 4,5 tonnes (pour véhicule de 13 à 18 tonnes), modulaire puisqu'<b>une douzaine de kits de base</b> est disponible, assortie d'<b>une trentaine de kits d'options</b>, en accord avec les divers besoins. Plus qu'un châssis donc, un véritable environnement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Rappelons que Texelis, entreprise basée à Limoges, joue un rôle important d'équipementier dans le programme Scorpion, collaborant très activement sur le véhicule Serval depuis six ans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avec CELERIS, Texelis tente de confirmer sa position sur le marché du terrestre de <span style="text-align: justify;">défense, grâce à une solution "sur étagère" qui pourrait lui permettre de s'imposer à l'export, ou même en France chez de nouveaux venus (comprendre du monde civil) désirant proposer un véhicule militaire. <b>L'entreprise aurait déjà un premier client. </b></span></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Aussi, il est intéressant de voir que cette proposition contribue peut-être à <b>un début de mouvement massif de recomposition de l'écosystème terrestre national</b>, dont l'avenir est empli de doutes. </div><div style="text-align: justify;">Quel futur -en tant qu'intégrateur- pour le géant <u>Nexter</u> face à l'ogre allemand (lire l'article de Marc Chassillian dans le dernier numéro de RAIDS), tandis qu'<u>Arquus</u> -qui tend également à devenir plus équipementier qu'intégrateur- serait sur le point d'être racheté par <u>John Cockerill</u> (Belgique), ce qui, nécessairement, entrainera des fermetures de sites, Cockerill étant d'ailleurs très présent en France. </div><div style="text-align: justify;">Texelis semble ici, avec CELERIS, anticiper un nouveau monde, alors que la France ne devrait plus lancer de programme terrestre avant un certain temps, si ce n'est le VBAE (véhicule blindé d'aide à l'engagement). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/y3EwNPMUftY?si=d3Sd1wGU8-Q0rswF" width="480"></iframe></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-57416606491759083982023-11-29T23:48:00.006+01:002023-11-29T23:56:12.534+01:00La Belgique annonce qu'elle rejoindra le programme SCAF en 2025<p style="text-align: justify;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjiLBD-mdO6RpSLI7MOUPhcEnpfpp7Eo9zej7K5vhb4pbaWd3aB3XP1TXQeQnjCUZTcZk2v9RMbpYyfsEszqlK3UN2sO20_VEAr1exp5qH-BmIq0tmQKYKfbXVQnoz9-UwMuZHuGb9PoqCwjy_7Duiljims-861fbOksCRi8uZ669oZe3HdJb7VGxHZ" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1126" data-original-width="2000" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjiLBD-mdO6RpSLI7MOUPhcEnpfpp7Eo9zej7K5vhb4pbaWd3aB3XP1TXQeQnjCUZTcZk2v9RMbpYyfsEszqlK3UN2sO20_VEAr1exp5qH-BmIq0tmQKYKfbXVQnoz9-UwMuZHuGb9PoqCwjy_7Duiljims-861fbOksCRi8uZ669oZe3HdJb7VGxHZ=w640-h360" width="640" /></a></b></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Après avoir s'être vu promis le statut d'observateur, la Belgique devrait pleinement rejoindre le programme SCAF en juin 2025. Mais dans quel but ?</b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Malgré les remous, voire petites tempêtes, médiatiques plus que politiques, industrielles plus que militaires, le SCAF (système de combat aérien futur) avance. </p><p style="text-align: justify;">Dernière nouvelle, d'ordre "architecturale": <b>nous devrions connaître le choix définitif du chasseur de nouvelle génération au printemps 2025</b> (avec design révélé au Bourget ?), quatre concepts d'appareil -ou cinq, selon les sources- étant étudiés au sein du programme.</p><p></p><div style="text-align: justify;">Mais le printemps 2025 serait aussi la date à laquelle un quatrième partenaire européen, la Belgique, pourrait officiellement rejoindre la France, l'Allemagne, et l'Espagne. C'est en effet ce qu'a annoncé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder de façon très informelle -sur le réseau social Linkedin- après un discours devant les industriels belges de l'aéronautique durant un événement consacré au combat aérien futur. </div><div style="text-align: justify;">Rappelons que depuis juin 2023, la Belgique a obtenu le statut d'observateur du SCAF, statut qui n'a pas encore été formalisé d'ailleurs. Il devrait l'être d'ici la fin de l'année.</div><div style="text-align: justify;"> </div><p></p><p style="text-align: justify;">Mais établissons un double constat:</p><p style="text-align: justify;"></p><ul><li><b>Tout d'abord, cela semble très unilatéral, et politique. </b></li></ul><div style="text-align: justify;">La déclaration, tout à fait prématurée puisque le processus d'évaluation n'est pas achevé, a été faite presque en catimini avant que la presse nationale n'enquête et ne la reprenne, et elle n'est depuis globalement commentée qu'en Belgique, où Flamands et Wallons continuent de disserter sur leur destin stratégique.</div><div style="text-align: justify;">Rien, pour le moment, du côté des partenaires européens. On sait que l'arrivée de la Belgique dans le SCAF plaît à l'Elysée, pour des raisons politiques évidentes, mais qu'elle est moins bien accueillie chez les industriels des trois pays, qui négocient déjà assez difficilement calendrier et charge de travail.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais soit, la Belgique deviendra a priori membre à part entière du programme SCAF en juin 2025, alors qu'il s'agira de lancer la phase 2 du programme, menant à la conception du démonstrateur dont le design aura été tout juste défini. </div><div><br /></div><div><ul><li><b>Mais la Belgique dans le SCAF, pour y faire quoi ?</b></li></ul><div style="text-align: justify;">Deuxièmement, se pose la question de l'intégration concrète d'un -petit- partenaire à ce stade du programme, que les participants se refusent publiquement d'élargir. D'autant plus que l'on connait déjà l'enveloppe disponible: <b>360 millions d'euros</b>, ce qui est bien faible quand les autres partenaires parlent en milliards.</div><div style="text-align: justify;">Il parait clair que la Belgique tente un coup politique en "candidatant" au SCAF, elle qui a pourtant opté pour le F-35. Les retombées économiques tant promises avec ce marché américain seront à n'en pas douter finalement en deçà des attentes (sans même évoquer les coûts cachés générés par l'emploi du F-35) et Bruxelles se cherche un grand programme européen, un "contrat du siècle" (l'expression a véritablement été employée), pour satisfaire ses entreprises et contribuables. A cette étape du discours politique, c'est surtout le mot "emplois" qui transpire, tandis que les industriels espèrent accéder à des informations critiques sur le programme.</div><div style="text-align: justify;">On sait que l'industrie belge a des compétences à offrir, la proposition commerciale française autour du Rafale existait pour le prouver en 2017-18. Elle ne fut pas suivie. Reste à savoir si les places à prendre à l'époque ont été pourvues depuis. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, sur un plan purement opérationnel, l'armée de l'Air belge prend possession de ses premiers F-35 (il faudra encore des années avant la mise en service), dont la carrière pourrait s'étendre sur au moins 30 ans. On n'image donc pas, à ce stade, Bruxelles commander l'avion européen de nouvelle génération, ou même intégrer le système de combat futur puisque le F-35 ne collabore qu'avec lui-même.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour plus de clarté, attendons donc les discours et sorties médiatiques qui ne sauraient tarder puisque le mois de décembre sera l'occasion de concrétiser ce fameux statut d'observateur. Un statut pas vraiment anticipé avant notre histoire belge, et qui pourrait éventuellement permettre d'accueillir d'autres pays… s'ils ont quelque chose à offrir ?</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-43545083579064992552023-11-22T19:12:00.006+01:002023-11-22T19:14:43.517+01:00HyprSpace testera bientôt son moteur "Terminator" à Bordeaux<p></p><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEggGP1hNEdj-FkfbwgKiEmp5xnHmnAaBmvRWpYkKcCLB-BC7A3WqIjcBtQ_PjITOh29HyxbW-cBWQC9lwZaa5n60-zBVaIOkexbnEoNtdU1ydHupebe88YJEgpognw6PPGgVMcmjWO3b3nOnXbUrQTUrZCiHtuNdDWjSlEapYE6QsW31XhXjkEMsvrR" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="637" data-original-width="1024" height="398" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEggGP1hNEdj-FkfbwgKiEmp5xnHmnAaBmvRWpYkKcCLB-BC7A3WqIjcBtQ_PjITOh29HyxbW-cBWQC9lwZaa5n60-zBVaIOkexbnEoNtdU1ydHupebe88YJEgpognw6PPGgVMcmjWO3b3nOnXbUrQTUrZCiHtuNdDWjSlEapYE6QsW31XhXjkEMsvrR=w640-h398" width="640" /></a><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>HyprSpace testera au tournant de l'année 2024 son démonstrateur de moteur pour micro-lanceur à échelle réelle. La start-up bénéficie pour cela du soutien de la DGA à Bordeaux. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><i>Ci-dessus: rendu 3D de 'Terminator' sur son banc d’essai - HyprSpace.</i><p></p><p></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors que le Sommet de l'Espace de l'ESA qui se tenait à Séville début novembre, bien que considéré comme une réussite (puisqu'il y a eu accord entre Etats membres, et que la "coopération", c'est justement l'ADN de l'ESA), <b>a sonné le début des hostilités</b> entre Européens sur la question des lanceurs.</div><div style="text-align: justify;">Avec un marché libéralisé, sur le modèle NASA post-2000, les principaux acteurs que sont la France, l'Italie et l'Allemagne n'ont plus à se cacher. Les manœuvres étaient, de toute manière, déjà bien engagées… </div><p></p><p style="text-align: justify;">En France, outre le géant <u>ArianeGroup</u>, nous avons plusieurs acteurs qui lorgnent sur le(s) marché(s) du lancement à bas coût. Nous citerons ici seulement le trio de tête: <u>Latitude</u>, qui ne cesse de croître (encore de nouvelles annonces cette semaine), <u>Maïa Space</u>, spin-off d'Ariane, qui grâce à la R&D de sa maison mère devrait pouvoir contester relativement rapidement le marché sur le segment de la tonne de charge utile, et donc à Bordeaux, <u>HyprSpace</u>, qui mise elle sur une technologie révolutionnaire (propulsion hybride solide/liquide) pour gagner en fiabilité, performances, et bien entendu réduction des coûts (par deux comparativement aux technologies "classiques"). </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="post-header" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #949494; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13.5px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1.5em; orphans: 2; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><div class="post-header-line-1"></div></div><div class="post-body entry-content" id="post-body-6595462256944448431" itemprop="description articleBody" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: black; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; line-height: 1.4; orphans: 2; position: relative; text-align: start; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; width: 658px; word-spacing: 0px;"></div><p></p><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; margin: 0px; orphans: 2; position: relative; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><i><u>Lire aussi sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/09/un-nouveau-projet-de-micro-lanceur.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">Un nouveau projet de micro-lanceur à Bordeaux, avec l'implantation de Dark</span></a></u></i></h3><p></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur ce blog, on suit l'entreprise née en 2019 depuis plus de trois ans déjà. Et justement, <b>HyprSpace annonce ce 22 novembre que le banc d'essai de la DGA à Saint-Médard en Jalles, près de Bordeaux accueillera prochainement le démonstrateur grandeur nature du moteur "Terminator".</b></div><div style="text-align: justify;">Elle testera son moteur en configuration étage de 6m de haut et délivrant jusqu’à 100kN de poussée, grâce au tout premier système d’avitaillement développé par <u>SpaceDreamS</u>, entreprise basée en Île-de-France avec qui elle a conclu un partenariat stratégique cet automne. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhtjpjqaoacWQTgsRI3a_2eINwFwHpYFCQ5tT-DZdoop2tJwrxjqW6Nh_IprpR3Y5baeZPJ0_YX8nSko7Z8RAOJmXobwOh7e0TQQ58JStQiEP0Cf9jurCSa8Z2q6OirSnN5NbD-1n3u3Qco8eNFZLVt2rOvBil5ISTlxDZrDcXV07yCdJwEEq27wPI2" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="1303" data-original-width="1125" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhtjpjqaoacWQTgsRI3a_2eINwFwHpYFCQ5tT-DZdoop2tJwrxjqW6Nh_IprpR3Y5baeZPJ0_YX8nSko7Z8RAOJmXobwOh7e0TQQ58JStQiEP0Cf9jurCSa8Z2q6OirSnN5NbD-1n3u3Qco8eNFZLVt2rOvBil5ISTlxDZrDcXV07yCdJwEEq27wPI2=w552-h640" width="552" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Les essais se poursuivront en 2024, tandis qu'un premier vol du lanceur OB-1 est attendu pour 2026 (charge utile 250 kg). C'était l'objectif annoncé par le Président de la République lors de la présentation du plan France 2030.</div><p></p><p></p><div style="text-align: justify;">Pour rappel, <b>HyprSpace, qui a également réalisé plusieurs levées de fonds dans le privé, <a href="http://www.paxaquitania.fr/2022/06/hyprspace-remporte-lappel-projets.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">est lauréate du plan France 2030 dans la catégorie micro-lanceur</span></a>.</b> L'Etat doit normalement injecter 200 millions d'euros dans cette filière. Un marche pied qui aura été déterminant dans le développement de l'entreprise. </div><div style="text-align: justify;">J'insiste d'ailleurs sur le fait que malgré les idées reçues, le soutien institutionnel (développement, mais aussi marché) reste le principal moteur des programmes spatiaux. Dans ce contexte, la défense est notamment une cible de choix pour la pérennisation des activités.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">HyprSpace reçoit le support technique de la DGA et de l'AID (ce qui n'est pas donné à tout le monde, et permet de réaliser plus facilement les tests en France), sans que l'on sache à ce jour précisément si l'armée -de l'Air en l'occurrence- est intéressée par l'emploi de micro-lanceurs, pour des capacités de lancement réactif par exemple.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="text-align: left;"><u>Aparté</u></span><u>:</u> moteur toujours, Ariane réalisera un test primordial ce jeudi 23 novembre à Kourou, avec l'essai du moteur Vulcain de la future Ariane 6. L'ESA le diffusera en direct à 21h30. </i></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-44302185949939967252023-11-20T12:16:00.005+01:002023-11-20T12:18:43.968+01:00Premier tir réussi à Biscarrosse pour le missile intercontinental M-51.3<p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiJVspx2xtnCYNo7DRKxduBpKbQBYRtmY4aZOruoCjOCxnRrc2y2yUa2VnIYfHMhBCMueG75CPfIoFCUQ3dDWfujR74E19dRNruWXLV80QeFaMIFcEa0cF3TZP5Q3VyxoBDtPXRd6zBnOBvBHgDctzKXmS0YITP7AFoYxmToGDltQOnB5tFxpRgaqG0" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="" data-original-height="1334" data-original-width="2000" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiJVspx2xtnCYNo7DRKxduBpKbQBYRtmY4aZOruoCjOCxnRrc2y2yUa2VnIYfHMhBCMueG75CPfIoFCUQ3dDWfujR74E19dRNruWXLV80QeFaMIFcEa0cF3TZP5Q3VyxoBDtPXRd6zBnOBvBHgDctzKXmS0YITP7AFoYxmToGDltQOnB5tFxpRgaqG0=w640-h426" width="640" /></a></p><div style="text-align: justify;"><b>Le douzième tir d'un missile M51 s'est déroulé samedi 18 novembre 2023, à 19h, depuis le centre d'essais des Landes à Biscarrosse. Visible dans le ciel du sud ouest, cet essai permet de valider la dernière itération du missile stratégique français, la version M51.3.</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Immanquable. Une fois n'est pas coutume, on aura beaucoup parlé de ce tir d'essai de M51, de nombreux Français ayant pu l'admirer dans la nuit d'un début de samedi soir. Effectué depuis le site DGA Essais de missiles, le lancement de ce missile stratégique M51 <b>-dépourvu de charge nucléaire-</b> s'est déroulé de façon nominale, avant sa retombée au large des côtes nord-américaines.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div>La Direction générale de l’armement précise que ce premier M51 dans sa version ".3"(mise à jour qui lui ajoute de l'allonge, pour plus de 10 000 km de portée, et quelques spécifications confidentielles) a été <i>« suivi tout au long de sa phase de vol par le centre d’expertise DGA Essais de missiles, les stations d’Hourtin et de Quimper, le bâtiment d’essais et de mesures Monge »</i>. </div><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Une nouvelle réussite pour la DGA et <u>ArianeGroup</u>, après l'essai du démonstrateur de planeur hypersonique VMAX en juin dernier. <b>On s'attendait en effet à des tirs importants en 2023, voilà qui semble clore ce calendrier si stratégique.</b> Ne doutons pas que le message de crédibilité est reçu au sein du club nucléaire. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative; text-align: start;"><i><u>Sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/06/a-biscarrosse-la-dga-et-ariane-font.html" target="_blank"><span style="color: #990000;">La DGA et Ariane font entrer la France dans le club hypersonique</span></a></u></i></h3><div class="post-header" style="background-color: white; color: #949494; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13.5px; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1.5em; text-align: start;"><div class="post-header-line-1"></div></div><div class="post-body entry-content" id="post-body-2770064160188921179" itemprop="description articleBody" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 1.4; position: relative; text-align: start; width: 658px;"></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme souvent, l'événement avait été anticipé par ceux qui surveillent les publications administratives au sujet de l'activité en Atlantique nord, mais la date exacte restait inconnue. Surprise, le tir aura été effectué un samedi, de nuit, étant par conséquent visible dans toute la moitié sud du pays, ou même en Espagne. </div><div style="text-align: justify;"><b>Et bonne surprise, la conséquence directe aura été la réaction très intriguée du public et la Une des journaux, notamment régionaux, le dimanche.</b> Alors qu'il est finalement plutôt rare que le sujet de la dissuasion -bien trop méconnu du citoyen- soit traité dans nos sphères médiatiques, sauf quand il s'agit de parler de Russie… </div><div style="text-align: justify;"><p>Et puisqu'on parle de dissuasion, sachez que<b> le chantier de la tête de série des SNLE de 3ème génération s'apprête à débuter. </b>Entrée en service en 2035 pour cette nouvelle classe de sous-marins. </p><p><b>Le missile M51.3 sera lui opérationnel dès 2025.</b></p><p><b> </b></p></div><blockquote class="twitter-tweet"><div style="text-align: justify;">[<a href="https://twitter.com/hashtag/Dissuasion?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Dissuasion</a>] Tir d’essai réussi pour le missile <a href="https://twitter.com/hashtag/M51?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#M51</a></div><p dir="ltr" lang="fr"><br />La DGA a coordonné et de conduit avec succès un tir d’essai de missile M51 sans charge militaire depuis son site de Biscarrosse.<br /><br />Il s’agissait du 1er tir d’un missile <a href="https://twitter.com/hashtag/M51?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#M51</a> en version M51.3.<a href="https://twitter.com/hashtag/NotreD%C3%A9fense?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#NotreDéfense</a> <a href="https://twitter.com/Armees_Gouv?ref_src=twsrc%5Etfw">@Armees_Gouv</a> <a href="https://t.co/pqZy2LJLxD">pic.twitter.com/pqZy2LJLxD</a></p>— Direction générale de l'armement (@DGA) <a href="https://twitter.com/DGA/status/1725968981519925749?ref_src=twsrc%5Etfw">November 18, 2023</a></blockquote>
Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-74430343615008293392023-11-15T11:27:00.003+01:002023-11-15T11:27:24.454+01:00Tribunes de la Presse 2023 à Bordeaux du 15 au 18 novembre<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWSJtibjohqDglWhFFLjl3oYY1cJtSaAyudO_52SrjbSkn_bUrc8wkZxyO7QgCbpvsHZt9CAaBzu4aRLc2bZdkXa6o1so7xTKMUsi7jEpzrdLIoYXivAFzNDB2TpuBWnZIHVCAmu22DbSqVCJVfzFWmWcZVwYSPLU3QPrQeAokJ933-MG515uYio5n/s2419/Ecran-16_9-1-pdf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1361" data-original-width="2419" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWSJtibjohqDglWhFFLjl3oYY1cJtSaAyudO_52SrjbSkn_bUrc8wkZxyO7QgCbpvsHZt9CAaBzu4aRLc2bZdkXa6o1so7xTKMUsi7jEpzrdLIoYXivAFzNDB2TpuBWnZIHVCAmu22DbSqVCJVfzFWmWcZVwYSPLU3QPrQeAokJ933-MG515uYio5n/w640-h360/Ecran-16_9-1-pdf.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-60948626451069035392023-11-10T12:10:00.004+01:002023-11-10T15:49:25.799+01:00La Nouvelle Aquitaine attribue 3 millions d'euros à Flying Whales<p style="text-align: justify;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEifYLEahjzy0RAsFPgUJSJFB1j3kOayiNbR5_rU2oaNsnm5GA6oEdTSnomG5kZk_bT36dDRyxtyngRRener7PMOwt317Ex-Or8szTAwRZYu9tFirkY9_sP7TezYrbZOiobf2DAKg069Hh0nn3xweKRPTMc_5v4SUxq2fD5Tj-_kLE-kM8xGebCVEs8d" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="538" data-original-width="1024" height="336" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEifYLEahjzy0RAsFPgUJSJFB1j3kOayiNbR5_rU2oaNsnm5GA6oEdTSnomG5kZk_bT36dDRyxtyngRRener7PMOwt317Ex-Or8szTAwRZYu9tFirkY9_sP7TezYrbZOiobf2DAKg069Hh0nn3xweKRPTMc_5v4SUxq2fD5Tj-_kLE-kM8xGebCVEs8d=w640-h336" width="640" /></a></b></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Malgré les remous administratifs, Flying Whales va recevoir pour son installation à Laruscade (33) une subvention de trois millions d'euros de la part de la Région Nouvelle Aquitaine. Les décideurs politiques veulent croire dans ce projet de dirigeable de nouvelle génération. </b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;">Suite directe et nécessaire du dernier billet sur <u>Flying Whales</u>, qui avait fait l'objet le 19 octobre d'un avis négatif -mais seulement consultatif- de l'Autorité environnementale concernant son installation sur le site de Laruscade, en Gironde.</p><h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;"><i><u>Lire sur le blog: <a href="http://www.paxaquitania.fr/2023/10/linstallation-de-flying-whales-en.html" style="color: #bc290f;">L'installation de Flying Whales en Gironde suspendue</a></u></i></h3><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré cet avis négatif et plutôt virulent, qui allait jusqu'à remettre en cause l'intérêt public majeur du projet, les élus se sont mobilisés sur la commune de Laruscade, mais aussi et surtout à Bordeaux, à l'Hôtel de Région. <b>Ce lundi 6 novembre a été votée par le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine l'attribution d'une subvention qui permettra d'accélérer l'obtention du permis de construire. Et ce sont bien trois millions d'euros aujourd'hui, mais potentiellement 10 millions dans l'enveloppe à l'arrivée.</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;">Du côté des réactions, Alain Rousset, qui semble tenir coûte que coûte à ce projet emblématique, sur le papier très "éco-friendly", persiste à rappeler les enjeux environnementaux (l'emploi de dirigeables à la place de poids lourds sur les petites routes, ou d'hélicoptères en montagne), tout autant que les enjeux industriels (une véritable usine de dernière génération, 300 emplois, des investissements).</div><div style="text-align: justify;">Face à lui justement, les groupes écologistes, qui fulminent face à ce qu'ils appellent un passage en force. Ces derniers, tout comme l'AE, s'en prennent également au <i>business model</i> du projet, dont la compétitivité reste en effet à démontrer. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En somme, <b>deux visions politiques de l'écologie</b> qui s'opposent: un pari sur l'innovation face à la priorité donnée à la protection des sites naturels. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il n'y a pas encore eu, à ma connaissance, de réaction de l'entreprise à l'octroi de cette subvention. Le dirigeant rappelait toutefois il y a deux semaines, après l'avis de l'Autorité environnementale, qu'il n'y avait pas de plan B, cette commune étant la seule à pouvoir les accueillir dans la région. La direction prépare donc un nouveau dossier comprenant une meilleure prise en compte de la protection du site de Laruscade (Flying Whales compte aussi construire au Québec, ainsi qu'en Australie).</div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Preuve que le débat s'est soudainement animé, la nouvelle de l'attribution de cette subvention fait l'objet d'une large couverture médiatique, de niveau national. Attention donc au cadeau empoisonné… </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-41873034245689967442023-10-30T15:00:00.005+01:002023-11-01T16:32:35.891+01:00L'installation de Flying Whales en Gironde suspendue<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEje4E5gNTo0RSfgXjKxQjY0OLdQeNrCKcjRxkgM4e2QbCWEqRpza-wZ49z0V-5yb_30IEvnQItDKZEBVTNlae4p9lrilsr4L3OCKkThjhdQ0clKicozvsHRu8rRc7nxtZMVomgVLv37BpxSwxA9tjlgTQB8daVh5JJfuipB4Qer6bylcGJnXS349JR5" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="512" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEje4E5gNTo0RSfgXjKxQjY0OLdQeNrCKcjRxkgM4e2QbCWEqRpza-wZ49z0V-5yb_30IEvnQItDKZEBVTNlae4p9lrilsr4L3OCKkThjhdQ0clKicozvsHRu8rRc7nxtZMVomgVLv37BpxSwxA9tjlgTQB8daVh5JJfuipB4Qer6bylcGJnXS349JR5=w640-h320" width="640" /></a></div><br /><b>Le projet d'installation de l'usine/base d'opérations de l'entreprise Flying Whales à Laruscade, en Gironde, est suspendu suite à l'avis (consultatif) donné par l'Autorité environnementale le 19 octobre. Les travaux devaient débuter cet hiver.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: vue d'artiste de l'usine Flying Whales. </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur ce marché (ré)émergent des dirigeables de nouvelle génération, le Français <u>Flying Whales</u> fait figure de pionnier. </div><div style="text-align: justify;">Un projet qui a semble t-il convaincu puisque financeurs et autorités politiques avaient jusqu'à maintenant déroulé le tapis rouge à la PME, qui a accumulé près de 160 millions de fonds propres, des partenaires institutionnels (France, Aquitaine, Monaco, Québec) et industriels de prestige (<u>Thalès</u>, <u>Safran</u>, <u>Air Liquide</u>, et même un partenariat avec <u>ArianeGroup</u>...), ainsi qu'un montage <a href="https://objectifaquitaine.latribune.fr/business/2023-03-06/un-montage-public-tres-avantageux-pour-l-usine-de-dirigeables-de-flying-whales-a-laruscade-1-3-953644.html" target="_blank"><b><span style="color: #990000;">public jugé très avantageux</span></b></a> pour l'implantation de son usine de dirigeables à Laruscade, dans le nord de la Gironde.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et c'est justement là que ça coince, puisque dans son avis du 19 octobre, l’Autorité environnementale recommande à la commune de Laruscade de trouver un autre site plutôt que de détruire 58 hectares d’habitats naturels:</div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div><i>« L’AE considère que le projet aura un impact très fort sur le patrimoine naturel régional et fait plusieurs recommandations notamment au vu des enjeux en présence et des atteintes fortes du projet à la biodiversité et aux zones humides, au nom de l’intérêt public majeur porté par le projet qui reste à démontrer. »</i></div><div></div></blockquote><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Sans entrer dans le détail (la liste est assez longue: artificialisation des sols, déforestation, impact sur la faune et la flore…), l'Autorité environnementale n'est absolument pas convaincue de l'intérêt du projet, et ne demande ni plus ni moins que sa relocalisation dans cet avis sans concession.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La direction de l'entreprise <b>regrette que l'on bloque un projet de réindustrialisation</b>, tout en faisant son méa culpa, arguant que le dossier aurait été rédigé trop vite. <b>Elle promet de se représenter avec un dossier plus complet</b>, où seront proposés divers aménagements en faveur de l'écosystème. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour rappel, les futurs dirigeables LCA60T de Flying Whales, longs de 200m, seront capables de transporter jusqu’à 60 tonnes de marchandises, avec capacité de chargement et de déchargement en vol stationnaire. L'entreprise vise notamment l'exploitation forestière et le transport de charge en milieu difficile, tout en inscrivant sa démarche dans un engagement écoresponsable.</div><div style="text-align: justify;">Toutefois, sur ce marché comme ailleurs (coucou les taxi volants !), tout reste à prouver. On sait par exemple que la capacité opérationnelle des dirigeables est naturellement limitée par la présence ou non de vents. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais le véritable questionnement concerne les gigantesques besoins en infrastructures que demande chaque zone d'opérations (une zone de 75 hectares en l'espèce). Ajoutons à cela l'impact sur le trafic aérien civil. Six sites avaient d'ailleurs été identifiés en Aquitaine, sans pouvoir satisfaire à ces exigences, exception faite de Laruscade.</div><div style="text-align: justify;">Flying Whales envisage de telles installations en Europe, au Canada, en Amérique du Sud (Guyane Française ?), et possiblement en Asie (la Chine fut un partenaire du projet au commencement). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A Laruscade, le projet doit entrainer la création de 300 emplois. Les travaux de défrichage devaient débuter cet hiver, et le premier dirigeable effectuer son vol inaugural en 2025. On peut d'ores et déjà tabler sur 6 mois de retard, minimum, et cela seulement dans l'hypothèse où la situation se débloque à Laruscade. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/vTVGHurbtRU?si=93FNQ21IL_s-kxAY" width="480"></iframe></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-86327565002097456052023-10-27T18:43:00.008+02:002023-10-27T20:59:37.031+02:00Ambitions (et rivalités) dans le spatial européen avant le Sommet de Séville<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_0EHisqx6kc1ebwiqvtqRwgnqcLovB8VPF-mbGMhU5POZMawWh3gWLzYFJc0S4B2XezyLP1AjXkIUOvCLp7Szu_-PNCRIDpQCYkMb_-lhBxfoIzyl8TUqP89jMZwjiYAjyEHzm61cJVHYenrXEU3CO-sHCvFhp-BDBGojKn8gKHH7xVwikqdvx15R/s799/Susie.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_0EHisqx6kc1ebwiqvtqRwgnqcLovB8VPF-mbGMhU5POZMawWh3gWLzYFJc0S4B2XezyLP1AjXkIUOvCLp7Szu_-PNCRIDpQCYkMb_-lhBxfoIzyl8TUqP89jMZwjiYAjyEHzm61cJVHYenrXEU3CO-sHCvFhp-BDBGojKn8gKHH7xVwikqdvx15R/w640-h356/Susie.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Les derniers jours ont été rythmés par un flot d'annonces concernant le secteur spatial européen, avec des échéances concernant les court, moyen et long termes. Des annonces qui nous parviennent à dix jours d'un nouveau Sommet de l'Espace qui réunira à la fois l'ESA, et l'UE. On fait le tour en quatre actes. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: le démonstrateur SUSIE chez ArianeGroup aux Mureaux - ArianeGroup. </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;">Ce 6 novembre à Séville se tiendra le Sommet de l'Espace de l'Agence Spatiale Européenne. Il ne s'agit pas de LA grand messe se déroulant tous les trois ans (la dernière étant celle de novembre 2022) et visant notamment à valider les grandes contributions budgétaires, mais on y attend des signaux encourageants quant aux ambitions futures de l'Europe dans l'espace, à commencer par le vol habité. </div><i><div style="text-align: justify;"><i><blockquote>"Les ministres des États membres de l’ESA prendront des mesures décisives pour faire de l’espace un instrument encore plus important dans la gestion du changement climatique. Parallèlement, ESA ouvrira une nouvelle ère de modernisation de la mise en œuvre de ses programmes, en répondant à la commercialisation et à la privatisation croissantes des activités dans l’espace notamment dans les domaines du transport spatial et de l’exploration de l’espace."</blockquote></i></div></i><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Jusque ici, Salon du Bourget 2023 compris, l'ensemble des déclarations émanant de la direction de l'ESA n'incite pas vraiment à l'optimisme, d'autant plus qu'en parallèle, de plus en plus d'acteurs (Etats comme entreprises) nouent des accords avec les différents porteurs de projets américains (là encore, institutionnels comme privés). Les Européens décollent déjà grâce à <u>SpaceX</u>… ils orbiteront peut-être à horizon 2030 dans des stations spatiales privées comme celle d'<u>Axiom</u>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dès le lendemain, le 7 novembre, Séville se tournera vers l'Union Européenne (d'ailleurs sous présidence espagnole ce semestre) avec une réunion informelle ESA de niveau ministériel, accueillant les ministres "de l'espace" des membres de l'UE. L'ESA n'est pas l'agence de l'UE, mais cette dernière y prend chaque année un peu plus de poids. Mais il s'agit d'un autre débat.</div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>"Des progrès coordonnés seront réalisés pour que l'espace soutienne la transition verte européenne, la durabilité dans l’espace, une commercialisation accrue dans l’écosystème spatial européen et la garantie d’un accès autonome, fiable et rentable à l’espace pour l'Europe."</i></blockquote></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme à l'habitude donc, avant un grand rendez-vous politique, le "hasard" de l'actualité fait que de grandes annonces nous sont fournies par le secteur, avec de bonnes nouvelles, excellentes même, et de moins bonnes. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><ul><li><b>Avio/Arianespace: le divorce franco-italien</b></li></ul></div><div style="text-align: justify;">Commençons donc par ce triste constat: <b>la guerre des lanceurs européens est officiellement déclarée.</b> Ce serait déjà un euphémisme de dire qu'elle couvait, mais avec la révélation jeudi 26 octobre par le média La Tribune que l'industriel italien <u>Avio</u> a obtenu de son gouvernement la concrétisation d'une vieille demande de son PDG, il nous est confirmé que <b>le lanceur léger Vega va quitter le catalogue d'<u>Arianespace</u>. </b></div><div style="text-align: justify;">Le gouvernement italien devrait en faire la demande à Séville le 6 novembre. S'en suivra très probablement une feuille de route de sortie (un nombre conséquent de lancements étant déjà "vendus" et prévus depuis le Centre spatial guyanais) qui s'étendra sur quelques années. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour Avio, s'affranchir d'Arianespace, sous couvert d'arguments relevant de l'autonomie stratégique et surtout commerciale, relève du pari risqué, très risqué. En effet, Vega demeure un lanceur attractif, mais dont la cote s'effondre de semaines en semaines à mesure que s'additionnent les échecs.</div><div style="text-align: justify;">L'italien ne faisait aucun secret de sa volonté d'émancipation (et il faut regarder dans le même temps le cas allemand) mais il joue désormais sa vie. D'autant plus que désormais, les Français vont enfin pouvoir s'octroyer le droit de se comporter en concurrent. <b>Nous retiendrons que messieurs les Italiens ont tiré les premiers… </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour Arianespace, le sujet est complexe, inquiétant même, mais la roue pourrait tourner dans le bon sens: certes, Ariane 5 est à la retraite, Soyouz n'est plus au catalogue car russe, et <b>Ariane 6 n'est pas prête. Mais elle le sera bientôt</b>, et une succession d'essais concluants annoncés cette semaine m'amène à penser que non seulement le retour d'Ariane se fera en grande pompe, mais que d'autres acteurs pourraient venir compenser la perte de Vega au catalogue. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><ul><li><b>Essais moteur chez ArianeGroup</b></li></ul><div style="text-align: justify;">Dans la suite directe du sujet précédent, une double information: ArianeGroup a mené avec succès des essais à Kourou et à Vernon.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En Guyane, il s'agit bien sûr d'Ariane 6 et d'une séquence de lancement simulée qui a permis de valider le remplissage des ergols du lanceur, la gestion de pannes, ainsi que l'allumage partiel du moteur Vulcain.</div><div style="text-align: justify;">La prochaine grande étape, absolument majeure et scrutée, devrait intervenir fin novembre, avec un test longue durée de quasiment 8 minutes du moteur. Celui-ci, qui a pris un peu de retard, sera déterminant pour savoir si Ariane 6 décolle au printemps 2024.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'autre info concerne un futur un peu plus lointain mais déjà tangible, puisqu'elle concerne les essais sur les démonstrateurs de moteur Prometheus et d’étage réutilisable Themis, menés pour le compte de l’ESA.</div><div style="text-align: justify;">Un nouvel essai de 30 secondes a été réalisé avec succès ce 20 octobre sur le site de Vernon. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/oe_CPIWhiWA?si=1x1Hx1lE_SQoLC0w" width="480"></iframe></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Prometheus et Themis sont des programmes stratégiques puisqu'ils permettent d'entrevoir l'avenir du catalogue d'Arianespace. On pense évidemment au futur d'Ariane, mais aussi et surtout, peut-être, au "mini"lanceur (à différencier de micro lanceur) de la filiale d'ArianeGroup, <u>Maïa Space</u>. Car en s'appuyant sur les technologies de sa maison mère, championne de niveau mondial, Maïa, encore qualifiée de start-up, a des reins beaucoup plus solides que ses consœurs européennes. Elle pourrait même à terme, une fois l'étape du mini lanceur franchie (1T de charge utile pour l'orbite basse), venir jouer sur les terres d'Avio et de sa Vega... </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><ul><li><b>Revoilà SUSIE !</b></li></ul></div><div style="text-align: justify;">Une brève communication jeudi 26 octobre aura suffi à rallumer la flamme dans les yeux des nombreux suiveurs de l'actualité spatiale. </div><div style="text-align: justify;"><b>ArianeGroup a en effet dévoilé un démonstrateur</b> à échelle réduite de son étage supérieur réutilisable SUSIE (Smart Upperstage for Innovative Exploration), dont la révélation du concept avait fait sensation en septembre 2022. <b>Mieux encore, un test d'allumage a été réalisé le 25 octobre sur ce démonstrateur </b>de deux mètres et 100 kilos aux Mureaux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le démonstrateur, visiblement développé sur fonds propres, a demandé neuf mois de conception, et servira à réaliser des tests durant encore deux ans. En priorité il y aura la capacité à développer un système d’atterrissage contrôlé.</div><div style="text-align: justify;">Ce n'est encore pas grand chose, mais on commence à voir émerger l'idée d'une communication à l'américaine, avec un usage moins timoré des démonstrateurs, même largement simplifiés. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">SUSIE est un cargo réutilisable qui pourrait potentiellement accueillir des humains, mais il ne s'agit pas là du seul projet européen en matière de vol habité. Nous citerons par exemple <u>The Exploration Company</u>. <u>Dassault Aviation</u> possède également un ou plusieurs concepts dans les cartons. Reste qu'aucune décision n'a encore été prise au niveau politique. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhgnXzF1cmi52XojWk00jKIsyl-rMO9lF4CsLh-7I0dNV8ihMJFIBotW3lct_Z63BlWp9hsCvk_QRlGqnnrPI7I-P0_hxJTcX5xtP1TjbY2mFNzoXqzxMFoOl-Em0h1n-frez7IPTBNhCYNz4nq7dw9f4LJIoP9My0v6EW9lpHckFWXAAUD0WXUnSrV" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="473" data-original-width="840" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhgnXzF1cmi52XojWk00jKIsyl-rMO9lF4CsLh-7I0dNV8ihMJFIBotW3lct_Z63BlWp9hsCvk_QRlGqnnrPI7I-P0_hxJTcX5xtP1TjbY2mFNzoXqzxMFoOl-Em0h1n-frez7IPTBNhCYNz4nq7dw9f4LJIoP9My0v6EW9lpHckFWXAAUD0WXUnSrV=w640-h360" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br /><ul><li><b>FRAMATOME place enfin la France sur la carte du nucléaire spatial</b></li></ul></div><div style="text-align: justify;">Je garde volontairement la nouvelle la plus excitante pour la fin. <u>Framatome</u>, entreprise relativement peu connue du grand public<b> mais assurément l'une des plus importantes du pays</b> puisque leader international dans le domaine de l'énergie nucléaire (c'est elle également qui fournit les chaufferies nucléaires de nos sous-marins et porte-avions), se lance dans le spatial avec la création de <u>Framatome Space</u>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il s'agit plus précisément de l'enjeu de l'utilisation de réacteurs nucléaires dans l'espace pour l'exploration ou la colonisation. Une éventualité rendue possible aujourd'hui par les progrès faits en matière de miniaturisation et bien entendu de sûreté. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Certains pourront y voir de la science-fiction mais il faut savoir que les grands acteurs, USA et sa Space Force en tête, sont déjà lancés dans cette course. Les spécialistes du sujet attendaient un signal venue de France depuis plusieurs mois. Voilà qui est fait.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhGFbv1Xdw9OCnJIW709cL-eEvOAN3yPX0Oxalxx2y3obYjR5NK2I7HQ__bKqtuea-d4cR7nhEcoPvlWcvCqlvFC-wGdDABDvfQuEssNvR9nTsYTrfFkDeB0RLD592VgDMIvt97T-ZT_mY5MYF_V1Be1BE-NZGBvWJB7lUQQM8j4bdJlKDj4TOISoxq" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="821" data-original-width="616" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhGFbv1Xdw9OCnJIW709cL-eEvOAN3yPX0Oxalxx2y3obYjR5NK2I7HQ__bKqtuea-d4cR7nhEcoPvlWcvCqlvFC-wGdDABDvfQuEssNvR9nTsYTrfFkDeB0RLD592VgDMIvt97T-ZT_mY5MYF_V1Be1BE-NZGBvWJB7lUQQM8j4bdJlKDj4TOISoxq=w480-h640" width="480" /></a></div><br /><br /></div>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-29638463321625642002023-10-23T15:22:00.009+02:002023-10-23T16:36:11.426+02:00Potentiel marché de 54 Dassault Rafale en Arabie Saoudite<p></p><div style="text-align: justify;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhWLmpHz2SZ2KxvNp5eV7t13YROfC_bxboO3mmtgIe2vgIpYNY1AzsVTbYe3U_g03TE8NgNmvqvkcurETWrXdIMW_QGVpqB6H7pNPLpFO_p-sWlB7sjaohBYCd3YlNLrIuuoPef9pjINLkL3jlnv2AE5_jeuxUG8TaLYpI7-iBw8sk-JJvyLVLhCFil" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="624" data-original-width="1043" height="382" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhWLmpHz2SZ2KxvNp5eV7t13YROfC_bxboO3mmtgIe2vgIpYNY1AzsVTbYe3U_g03TE8NgNmvqvkcurETWrXdIMW_QGVpqB6H7pNPLpFO_p-sWlB7sjaohBYCd3YlNLrIuuoPef9pjINLkL3jlnv2AE5_jeuxUG8TaLYpI7-iBw8sk-JJvyLVLhCFil=w640-h382" width="640" /></a></div><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Retour de la rumeur saoudienne concernant l'achat possible de l'avion de combat français. 54 appareils seraient en jeu, avec en prime un monumental pied de nez à la concurrence. Mais le dossier semble avant tout politique.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Ci-dessus: un Rafale français en Jordanie - Armée de l'Air et de l'Espace.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour la seconde fois en moins d'un an (décembre 2022), le média La Tribune révèle que l'Arabie Saoudite a bien exprimé un intérêt pour le chasseur Rafale de <u>Dassault Aviation</u>. Et cette fois-ci, les choses seraient de plus en plus concrètes -et détaillées- puisque Ryad aurait demandé à l'avionneur français <b>une offre commerciale pour l'acquisition de 54 Rafale. Date limite fixée au 10 novembre. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il y a officiellement aujourd'hui au sein du carnet de commandes de Dassault Aviation 125 Rafale destinés à l'export (résultats publiés en mars 2023), auxquels s'ajoutent la tranche de 18 appareils validée par l'Indonésie en août, ainsi que 39 encore à livrer aux forces armées françaises… la France devant elle-même finaliser une nouvelle commande de 42 Rafale au standard F4 d'ici la fin de cette année. Nous pourrions même ajouter les 26 Rafale Marine actuellement négociés avec l'Inde. </div><div style="text-align: justify;">En résumé, les temps sont exceptionnels et même à 3 Rafale produits par mois, il y a de l'activité assurée sur la ligne d'assemblage de Mérignac pour une grosse décennie… tout comme au sein des 400 entreprises qui participent au programme. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Oui… mais. </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'intérêt saoudien pour le Rafale n'est pas nouveau, mais il est vrai que des évolutions politiques régionales et plus globales semblent faire avancer le dossier. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sur un plan purement opérationnel, l'Arabie saoudite, la puissance majeure du Golfe Persique, est désormais entourée d'utilisateurs du Rafale (Egypte, Qatar, bientôt les EAU, peut-être un jour l'Irak). Cet argument à lui seul pourrait suffire à convaincre Ryad de se doter d'une flotte de Rafale.</div><div style="text-align: justify;">Mais il y a également le fait que sur son segment de marché, le chasseur de Dassault Aviation règne désormais en maître, avec des perspectives d'évolution planifiées sur 20 ans. Peut-être atteignons nous l'instant où <b>il est possible de chasser sur le terrain des anglo-saxons… en particulier d'un Eurofighter à bout de souffle.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et si l'on parle aujourd'hui de 54 appareils, <b>le potentiel total se situerait en réalité non loin des 200 appareils</b>, livrables vers 2030.<b> </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais venons en donc au plan plus politique. L'Arabie Saoudite devait se doter d'une cinquantaine d'Eurofighter Typhoon (elle en est déjà la principale cliente en dehors du consortium européen producteur), mais <b>le dossier, géré par Londres, est bloqué depuis des années à... Berlin</b>, suite à la guerre au Yémen et à l'affaire Kashoggi. Les joies des programmes en coopération et l'un des grands écueils à éviter/contourner sur le SCAF (en théorie un accord franco-allemand a réglé cette question du contrôle des exports). </div><div style="text-align: justify;">L'affaire embarrasse Londres bien entendu, mais aussi <u>Airbus</u> qui ne parvient plus à vendre son appareil, sachant que chaque "défaite" face au Rafale fragilise d'avantage Airbus au sein du partenariat qu'est le SCAF. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Cela nous amène donc à la véritable question: l'intérêt saoudien pour le Rafale est-il réel ? </b>Ou sert il simplement<b> de moyen de pression sur Berlin dans le but de débloquer le dossier des Typhoon ? </b>Ou même auprès des Américains, les Saoudiens lorgnant sur le F-15EX.<b> </b>Il faut par exemple noter que<b> la rumeur Rafale a souvent été reprise par la presse anglo-saxonne pour pousser le déblocage des dossiers Typhoon ou F-15.</b></div><div style="text-align: justify;"><b>Le risque est bien réel pour la partie française de ne servir que de lièvre dans cette histoire. </b>Mais dans le même temps, n'aurions nous pas grand tort de nous priver d'une telle opportunité ? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p>Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9035015724553421357.post-5856957057804008242023-10-20T17:37:00.002+02:002023-10-20T17:38:40.973+02:00Premier salon Bordeaux Défense Aéronautique sur la base aérienne 106<p style="text-align: justify;"><b></b></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgXWYamI2caBv8X-9M6LAnFCxb_LcKn6gWaNEaOiRAPEnUrihNyB75MDXn6u4AXf-ehGEGvwIqYyBJPCMMNrqtMPpMROun28dUGOcnhwEKdW1w_kjRybI-uMx91_PtByx-ATa-RX6DJy6v_6eYd_rQzgoUeWXULsWhxuT6oXuM-7IOicmibjZbHgQCa" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1333" data-original-width="2000" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgXWYamI2caBv8X-9M6LAnFCxb_LcKn6gWaNEaOiRAPEnUrihNyB75MDXn6u4AXf-ehGEGvwIqYyBJPCMMNrqtMPpMROun28dUGOcnhwEKdW1w_kjRybI-uMx91_PtByx-ATa-RX6DJy6v_6eYd_rQzgoUeWXULsWhxuT6oXuM-7IOicmibjZbHgQCa=w640-h426" width="640" /></a></b>
</div>
<p></p>
<p style="text-align: justify;">
<b>Mercredi 18 octobre s'est déroulé sur la base aérienne 106 de
Bordeaux-Mérignac le premier salon BDA: Bordeaux Défense Aéronautique. Plus
de 600 personnes, professionnels ou scolaires, jeunes et moins jeunes,
étaient réunis afin de fédérer l'écosystème ASD territorial.</b>
</p>
<p style="text-align: justify;">
<i>Images: communication de la BA 106 et du CTAAE.</i>
</p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: justify;">
On termine à Bordeaux un marathon événementiel débuté en septembre et qui aura
vu se dérouler un nombre assez important de manifestations touchant à
l'aéronautique (drones compris), à l'espace, et à la Défense (ce n'est
d'ailleurs pas tout à fait fini, puisque vous pourrez aborder quelques sujets
géopolitiques ou sociétaux aux
<a href="https://www.tribunesdelapresse.org/" target="_blank"><span style="color: #990000;"><b>Tribunes de la Presse</b></span></a>
du 15 au 18 novembre).
</p>
<p style="text-align: justify;">
Mercredi 18 octobre se tenait donc sur la base aérienne 106
<b>la première édition du salon "Bordeaux Défense Aéronautique"</b>. Près de
650 entrepreneurs, élèves ou membres du ministère des Armées étaient attendus
pour cet événement coorganisé par l’armée de l’Air et de l’Espace et le
secrétariat général pour l’administration (SGA), dont l'objectif est de
fédérer les multiples acteurs de l’aéronautique en Nouvelle-Aquitaine.
L'institution entend ainsi montrer son soutien aux PME et start up tout en
immergeant les visiteurs dans l'atmosphère d'une enceinte militaire.
</p>
<p style="text-align: justify;"></p>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;">
<tbody>
<tr>
<td style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEize4KXUWbg6a32-WcVTzXXkaV31-w4MWHw6jg0PDGG3oJ9CkuomOyHM4bKGAmPr1OigbR8hA29dORsb8GDSsa5hOXmXop5N-B6Wl-giyONIn6KqxuYAdPGJQQA2xugezuOYfz_I6g1ekAgLuTWhOjm36zt9ZA7VHLbdv4w9sPPwqSmLcCDxAG2Lcy-" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEize4KXUWbg6a32-WcVTzXXkaV31-w4MWHw6jg0PDGG3oJ9CkuomOyHM4bKGAmPr1OigbR8hA29dORsb8GDSsa5hOXmXop5N-B6Wl-giyONIn6KqxuYAdPGJQQA2xugezuOYfz_I6g1ekAgLuTWhOjm36zt9ZA7VHLbdv4w9sPPwqSmLcCDxAG2Lcy-=w320-h320" width="320" /></a>
</td>
</tr>
<tr>
<td class="tr-caption" style="text-align: center;">
<span style="color: #990000;">A noter que le CFA (commandement des forces aériennes) est récemment
devenu le CTAEE (commandement territorial de l'armée de l'Air et de
l'Espace). Toujours basé à Bordeaux, il gagne un nouveau logo !</span></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: justify;">
Fait remarquable, sous ses airs de mini salon professionnel -à taille humaine
pourrait on dire, mais tout de même 280 entreprises représentées- le salon BDA
laissait une large part de lumière à la jeunesse, un bon tiers des personnes
présentes sur la base 106 ce jour là étant constitué de collégiens, lycéens, et
étudiants (écoles d'ingénieurs).
</p>
<p style="text-align: justify;"></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgMJVg92qZn5lXShQJIt24byd-knm_BMW0wtKQxfPeZOI3bHmmeM9WA3_ATl7XIA9sWLRnjXWCekVK_4rWwtrs5i4hpdmW_ZE-VoEjuKe4uViWg-hhXbXt2j70gzH-cPWJW9s5INtzhifVutQxFQWufjLVqKq16eLc-qWOVNJKA5jVQL6Pc3J28g4Xe" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1333" data-original-width="2000" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgMJVg92qZn5lXShQJIt24byd-knm_BMW0wtKQxfPeZOI3bHmmeM9WA3_ATl7XIA9sWLRnjXWCekVK_4rWwtrs5i4hpdmW_ZE-VoEjuKe4uViWg-hhXbXt2j70gzH-cPWJW9s5INtzhifVutQxFQWufjLVqKq16eLc-qWOVNJKA5jVQL6Pc3J28g4Xe=w640-h426" width="640" /></a>
</div>
<br />
<p></p>
<p style="text-align: justify;">
C'est la colonel Nathalie Picot (commandant de la base aérienne 106),
accompagnée du général Michel Rouat (commandant en second du commandement
territorial de l’armée de l’Air et de l’Espace - CTAAE), qui a accueilli
exposants et visiteurs, en plus de quelques personnalités comme
Mme Geneviève Darrieussecq, ministre (2012-2017), députée des Landes et membre
de la commission de la défense nationale et des forces armées, M. Eric Giraud
(directeur général d’Aerospace Valley), ou encore M. Eric Pouillat, député de
la 6ème circonscription de la Gironde.
</p>
<p style="text-align: justify;">
Sur le salon nous pouvions donc voir et interroger des opérationnels de la DGA
essais en vol (avec la présence du superbe Mirage 2000 banc d'essais Rafale
venu de Cazaux), de l'escadron 1/67 "Pyrénées" (avec un Caracal, de Cazaux
également), de la 33ème escadre de renseignement (sur drones Reaper) venue de
Cognac, le Commandement de l'Espace, ou encore les locaux de l'EAAO,
formidable escadre aérienne d'appui aux opérations.
</p>
<p></p>
<div style="text-align: justify;">
Et du côté des exposants extérieurs aux Armées, les institutionnels, pôles de
compétitivité, incubateurs, associations, étaient présents dans leur grande
majorité.</div><div style="text-align: justify;">Les diverses entreprises présentaient elles un panel très varié de solutions, souvent numériques, à grands renfort parfois d'algorithmes ou de robotique. Mais qui y échappe désormais ? </div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On notera la présence de nombreux dronistes, certains "anciens" comme
<u>Delair</u> ou <u>Reflets du Monde</u>, dont les machines ne cessent de
gagner en performances (désormais plusieurs dizaines de kilogrammes de charge
utile ou de transport, pour le traitement précoce de départ de feu par
exemple), mais aussi d'acteurs plus récents tel qu'<u>EOS Technologie</u>,
<b>vainqueur récent de l'appel à projets LARINAE</b> de la DGA et de l'AID. </div><div style="text-align: justify;">La
PME, qui est implantée à Mérignac, y présentait, entre autres, son imposant
drone "Endurance 1200" (photo ci dessous), que l'on avait pu découvrir en juin
dernier au salon du Bourget. Nous devrions pouvoir en reparler plus en détails
d'ici la fin de l'année.
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiEhjrqf7u9XfFugGf0r54tR-EpRJSlE6OXm9bSKz1aF2USPKPJtXG-M0jFq7gOr95Z7cPybTu10RrvTI9XDK0Qz_MwsL5IvNi0oHp_yQlBfjTg-Z0zBMxxeymlFbxQvWWkINBNHmIEXQwS8sYHRqeOGH1JXaDooVAtRnW3IH7iN95kdBVdRt8HlT20" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1333" data-original-width="2000" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiEhjrqf7u9XfFugGf0r54tR-EpRJSlE6OXm9bSKz1aF2USPKPJtXG-M0jFq7gOr95Z7cPybTu10RrvTI9XDK0Qz_MwsL5IvNi0oHp_yQlBfjTg-Z0zBMxxeymlFbxQvWWkINBNHmIEXQwS8sYHRqeOGH1JXaDooVAtRnW3IH7iN95kdBVdRt8HlT20=w640-h426" width="640" /></a>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Une autre start-up a également attiré mon attention (elle mérite d'ailleurs que
l'on en reparle plus longuement sur le blog). Il s'agit de
<u>SYLPHAERO</u>.
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<b>Hébergée chez l'incubateur Bordeaux Technowest</b>, Sylphaéro entend
"électrifier" les moteurs à réaction qui sont déjà sur le marché, en chauffant l'air dans les moteurs de façon électrique, en lieu et place de la combustion classique. Alors que le travail de R&D est mené depuis maintenant 2 ans, cette solution pourrait en théorie permettre d'atteindre des performances en terme de rendement dignes de la rupture technologique. D'envergure stratégique donc. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La cible commerciale est d'abord l'aviation d'affaire à horizon 2030 (pour des raisons détaillées dans vidéo ci-dessous), avant possiblement d'envisager le marché de l'aviation de ligne. Parallèlement, un record de vitesse sera tenté sur drone électrique en 2026. Un projet extrêmement prometteur. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Pour une meilleure compréhension je vous invite à visionner le court pitch du
jeune PDG de l'entreprise, Damien Engemann, dispensé cette semaine même, le 17
octobre, lors du Sommet Aéronautique et Spatial de Bordeaux organisé par le
média La Tribune :</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<blockquote class="twitter-tweet"><p dir="ltr" lang="fr">🚀Revivez la table ronde captivante avec notre PDG, <a href="https://twitter.com/DamienEngemann?ref_src=twsrc%5Etfw">@DamienEngemann</a>, lors de la 3e édition du Sommet Aéronautique et Spatial organisé par <a href="https://twitter.com/BxMetro?ref_src=twsrc%5Etfw">@BxMetro</a> et <a href="https://twitter.com/LaTribuneBdx?ref_src=twsrc%5Etfw">@LaTribuneBdx</a>. 🛰️<br /><br />Regardez la discussion ici 👉<a href="https://t.co/q42vNitRpb">https://t.co/q42vNitRpb</a><a href="https://twitter.com/hashtag/Sommetaero?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Sommetaero</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Aviation?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Aviation</a></p>— SYLPHAERO (@sylphaero) <a href="https://twitter.com/sylphaero/status/1715352291547443693?ref_src=twsrc%5Etfw">October 20, 2023</a></blockquote> <script async="" charset="utf-8" src="https://platform.twitter.com/widgets.js"></script>
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<b><u><br /></u></b>
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<b><u>Quelques images du salon BDA :</u></b>
</div>
<p></p>
<p style="text-align: justify;"></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhrTfoMjw4mBWxXBQAkTppSb1dg9sBe9IPToE-
<blockquote class=" twitter-tweet=""></a>
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Thomas Schumacherhttp://www.blogger.com/profile/04316275186026795050noreply@blogger.com0